La FIFA a-t-elle réellement menacé Youcef Belaïli d’une suspension de toute activité sportive, s’il ne s’acquitte pas de l’amende que lui a infligée le club saoudien, Al Ahly Djeddah, où évoluent actuellement Mahrez et Boudebbouz ? Si l’on se fie aux sources, qui viennent de rapporter cette information, la Fédération Internationale aurait contacté la FAF, pour l’informer que l’international algérien, qui a signé au Mouloudia d’Alger, est dans l’obligation de rembourser à son ancien club saoudien l’équivalent de deux milliards et 200 millions de centimes, sous peine de suspension de toute activité sportive. Une information à prendre avec beaucoup de réserve, dans la mesure où la FAF n’a pas encore communiqué à ce sujet. Ce qui est cependant sûr, c’est que l’instance internationale a fixé à Youcef Belaïli un délai, expirant le 20 octobre prochain, pour régler le différend financier l’opposant à un club où il avait joué une saison, avant de le quitter sur une décision unilatérale. Selon des sources fiables le MCA, qui vient de trouver un arrangement avec le joueur, s’est engagé à payer l’amende. Quelle sorte d’arrangement ? Personne n’est en mesure d’en dire plus pour le moment. Se retrouvant ironiquement dans une situation peu enviable, le club algérois, propriété de Sonatrach, aurait décidé de venir au secours de sa vedette avant la tombée du verdict. La question est de savoir pourquoi ce n’est pas au Qatar FC, Brest ou à Ajaccio, clubs où a évolué Youcef Belaïli après avoir quitté l’Arabie saoudite, que la FIFA s’est adressée ? La question mérite toute l’attention et une affaire qui suscite de nombreux commentaires de la part des internautes, qui ne comprennent pas pourquoi c’est au club algérien de régler ce problème. Dans ce cas, combien va coûter son transfert au MCA ? Du côté du club algérois, le mutisme concernant cette affaire est de rigueur. Désormais, dit-on, c’est une affaire entre le MCA et le joueur. Quoi qu’il en soit, on semble avoir oublié un aspect très important : L’amende réclamée par le club saoudien sera payée avec l’argent public ! A ce niveau, Youcef Belaïli aura coûté à l’Algérie beaucoup plus que ce qu’il n’a rapporté. En payant ses frasques, le Mouloudia d’Alger et Sonatrach n’ont guère démontré une soi-disant solidarité avec leur joueur, comme le pensent certains observateurs et journalistes sportifs, mais ont plutôt donné l’impression de verser une caution, que seul le joueur aurait dû supporter.
Mohamed Mebarki
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