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Fasciné par les couleurs : Chouaïb, l’enfant de Mila, embellit son monde

Chaïb Koukou est un passionné du dessin et des couleurs. Il aime tant embellir son monde. A Oued Endja, sa commune natale, là où l’on remarque un beau dessin sur un mur, on comprend que Chouaïb est passé par là. Enfant, il était fasciné par les couleurs et le dessin. Mais c’est au Collège de l’Enseignement Moyen (CEM) qu’il s’est rendu réellement compte qu’il avait du talent. Sa prof d’éducation artistique, qu’il salue, a tout de suite décelé en lui ces penchants pour les couleurs et les formes et lui a prodigué les premières connaissances et techniques de cet art. « Gamin, j’aimais dessiner et colorier, mais anarchiquement. Au collège, notre professeure de dessin, une vraie artiste, m’a tout de suite compris. Elle m’a reçu dans sa classe pendant les quatre années du cycle moyen. Et qu’est-ce qu’elle ne m’a pas appris sur les formes, le mariage des couleurs et les techniques ! Qu’est-ce qu’elle ne m’a pas encouragé ! J’étais bon élève dans toutes les matières, en mathématiques notamment ; mais je ne manifestais autant d’impatience que pour la séance de dessin », dira-t-il. Plus tard, pendant les années du lycée, Chouaïb s’est mis à fréquenter son oncle maternel, dessinateur, lui aussi, et peintre en bâtiment. « Mon oncle a, en quelque sorte, remplacé ma prof de dessin quand j’étais au lycée. Il est dessinateur et peintre en bâtiment. Il m’a montré bien des choses et me permettait d’ébaucher des dessins sur les murs des bâtiments. Il m’a énormément aidé à raffiner mes techniques », ajoutera-t-il. Né en 1997, Chouaïb est physicien actuellement, après de brillantes études universitaires. Il est titulaire d’un master-2 en physique de l’énergie et énergies renouvelables ; mais il compte poursuivre sa passion de toujours, ne serait-ce que pour le plaisir. « Pendant les années de la fac, je n’ai pas abandonné mon violon d’Ingres. J’ai participé à des expositions à l’université. A cette époque, j’ai appris à décorer des objets usuels tels que les bouteilles en verre, les pots, les tasses. Et c’est avec ces objets que je participais aux expositions à l’université. Il y avait des gens qui venaient me demander de leur dessiner des formes sur leurs ustensiles », nous dévoilera-t-il. Lors d’une récente rencontre avec L’Est Républicain, Chouaïb Koukou a eu l’idée suivante : « Je souhaiterais que les administrations de l’Etat embauchent des artistes pour l’embellissement de l’environnement urbain. Si tous ces bâtiments, tous ces murs, hideux comme ils sont dans leur nudité, étaient embellis de dessins et de couleurs, on les verrait certainement d’une autre manière et on les accepterait mieux ».

K. B.

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