Comme chaque rentrée scolaire, de nombreux parents d’élèves des différents cycles de l’enseignement font le pied de grue devant les établissements scolaires de la wilaya d’El Tarf. Pour la plupart d’entre eux, il s’agit d’un changement d’école pour une raison ou une autre. Pour la présente rentrée, il s’agit surtout des familles ayant bénéficié d’un logement neuf. Avec plus de 4.000 unités attribuées dans les grandes communes comme Dréan, Chebaita Mokhtar, El Tarf et à un degré moindre Echatt, il est difficile pour ces parents de placer leurs enfants dans une structure scolaire proche de leur nouvelle résidence. Et comme s’ils n’étaient pas au bout de leurs peines, ils font face à la dérobade de certains chefs d’établissement qui évitent de les recevoir, avançant l’argument fallacieux de la surcharge des classes. Pis encore, ces responsables donnent des instructions fermes aux gardiens, leur demandant d’avancer des prétextes tels que « le directeur est en réunion » ou « il est à l’académie ». Pourtant, les textes sont clairs en ce qui concerne l’inscription d’un élève dans une école primaire, un Collège de l’Enseignement Moyen (CEM) ou un lycée le plus proche de sa nouvelle résidence. Pourtant, feront remarquer ces mêmes tuteurs, cette opportunité semble se présenter sans problème pour certaines catégories de personnes. Une injustice, selon nos interlocuteurs, qui n’a pas lieu d’être. Pour de plus amples informations, nous avons tenté de joindre le président de l’association des parents d’élèves de la wilaya d’El Tarf, en vain. Aux dernières nouvelles, le ministère de l’Éducation a introduit une plateforme numérique qui sera opérationnelle du 1er au 5 octobre, permettant aux parents d’introduire une demande concernant l’établissement dans lequel ils souhaitent inscrire leurs enfants. Ainsi, les chefs d’établissement et même la direction de l’Education ne seront plus habilités à procéder à un quelconque changement.
Iheb
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