En visite hier, mardi 26 septembre, à la nouvelle ville Benaouda Benmostefa, le wali d’Annaba, Abdelkader Djellaoui, a tenu à lancer un appel à tout le monde, principalement à la société civile : « Il faut valoriser ce site et le protéger. Une mission ne peut être accomplie que par l’implication de tout le monde ».
Ceci intervient dans le but de réunir les piliers sociaux, culturels et environnementaux à travers une approche systémique, alliant gouvernance participative et gestion éclairée des ressources naturelles, afin de faire face aux besoins des institutions, des entreprises et des citoyens. Apparemment, le chef de l’exécutif s’est habitué à faire face, pour le moins que l’on puisse dire, à de véritables « sagas » de carences. Comble de l’ironie, pour faire avancer les projets, le wali est obligé à chaque fois de secouer le cocotier des responsables à travers des leçons « aux buchettes ». En effet, encore une nouvelle fois, le chef de l’exécutif a utilisé son « fouet-pèlerin », a-t-on constaté sur place. Il s’est montré insatisfait de l’absence d’engagements et de savoir-faire de certains directeurs de l’exécutif. « À mon avis, vous ne méritez pas vos postes, car vous n’assumez pas vos responsabilités, encore moins faites preuve d’initiatives ». C’est en ces termes peu élogieux que le wali d’Annaba a exprimé sa colère à l’encontre des responsables chargés du transport et de l’environnement. Le nouveau responsable, Abdelkader Djellaoui, fonceur, propose l’injection de nouvelles initiatives très louables dans la ville de Benmostefa Benaouda, avec une gestion basée sur des technologies récentes, notamment en matière environnementale, afin de protéger la nature et impliquer les énergies renouvelables dans le processus de développement durable. La nouvelle ville, dominant le lac Fetzara et sa plaine verdoyante pratiquement toute l’année, ainsi que les gigantesques monts de l’Edough, pourrait, une fois ces projets mis en place, offrir un cachet sublime de ville moderne à cette région implantée au beau milieu d’un écosystème unique. « Cette ville doit se démarquer de ce qui se fait à Annaba et ailleurs. Des parcours pour les sportifs, des espaces verts, des salles omnisports, des structures de prestation de services, des hôtels, des cliniques privées et publiques, etc., doivent être rapidement mis en place pour mieux servir la population de l’ex-Draâ Errich », a suggéré le wali.
B. Salah-Eddine
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