Gyrophare et sirène ont retenti de manière assourdissante en fin de journée d’avant-hier, lundi 25 septembre, à proximité du service des urgences de l’Établissement Public de Santé de Proximité (EPSP) de Dréan, dans la wilaya d’El Tarf. Comme le veut la coutume en pareilles circonstances, les curieux se sont précipités vers cette structure de soins située à la cité des 1.300 logements pour en savoir plus. Sur place, nous avons appris qu’un homme venait d’être attaqué par des chiens à proximité d’un verger ou à l’intérieur de celui-ci. Personne ne connaissait les détails de l’incident, mais l’on sait que ce dernier s’est produit non loin de la route nationale 16A, sur l’axe menant à Chihani. Les premières constatations de l’équipe médicale ont révélé de graves blessures sur le visage de la victime et ses parties intimes. Son état étant jugé critique, l’infortuné a été évacué vers les urgences médicales du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Ibn Rochd d’Annaba. Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame. Cet incident n’est malheureusement pas le premier du genre dans la wilaya d’El Tarf, où les vastes plaines sont dominées par les vergers. Dans un souci de protéger leurs récoltes, les propriétaires ou gestionnaires de ces terres ont recours à des chiens, parfois en nombre important, pour dissuader les voleurs et les chenapans d’y pénétrer. Un gardien, voire plusieurs, est également nécessaire pour surveiller les vergers. Cependant, certains de ces employés, bien rémunérés pourtant, commettent des vols la nuit et en toute discrétion, en procédant à la cueillette d’oranges, de clémentines, de mandarines, de pêches, de raisins et de légumes tels que les petits pois. En tout état de cause, l’utilisation de chiens dans ces champs demeure extrêmement dangereuse, surtout s’ils sont mal dressés ou non vaccinés.
Iheb
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