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 Technologies de l’agroalimentaire : Synergie entre les universités de Béjaïa et Souk-Ahras

L’université Mohamed ChérifMessaadia de Souk-Ahras a signé, mardi 26 septembre, une convention de partenariat et de coopération scientifique avec l’université Abderrahmane Mira de Béjaïa, visant la formation des étudiants et l’échange de connaissances dans le domaine des technologies appliquées au secteur de l’agroalimentaire. Organisé en marge de la cérémonie d’ouverture de l’année universitaire 2023-2024, le protocole de signature s’est déroulé à l’amphithéâtre 13 du campus, en présence du wali de Souk-Ahras, Abdelkrim Zinaï, des élus locaux, des représentants des autorités civiles et militaires et des enseignants de cet établissement. Dans une déclaration à la presse, le professeur Khodir Madani, directeur du Centre national de Recherche en Technologie de l’Agroalimentaire (CRTA) de l’université de Béaïa, a indiqué que cette convention-cadre permettra de promouvoir la recherche scientifique, après montage des cahiers de charge relatifs aux formations doctorales dans le domaine de l’agriculture et de la transformation agroalimentaire. « Nous projetons également de monter au tronc commun d’un incubateur orienté sur la création de startups et de spin-off dédiés essentiellement au séchage des fruits et des légumes et l’extraction des huiles végétales et essentielles », a souligné le professeur Khodir Madani. Ceci, en rappelant que la wilaya de Souk-Ahras est devenue, depuis une dizaine d’années, un pôle national de la culture du cactus, d’où l’intérêt, dira-t-il, de valoriser tous les produits qui peuvent être extraits de cette plante. La professeure Khatima Ait Oudhia, sous directrice de l’évaluation et de l’analyse au sein de la direction générale de la Recherche scientifique et du Développement technologique, également présente à la cérémonie, se félicite de cette initiative qu’elle a qualifiée d’enrichissante à plus d’un titre pour les deux établissements universitaires. Elle explique que sa venue à Souk-Ahras lui a permis non seulement de s’enquérir du mode de gestion des laboratoires mais aussi de l’impact de la production scientifique sur l’économie nationale et surtout du niveau et de la qualité de la collaboration établie entre les entités de recherche universitaire. Evoquant ce qui a été mis en œuvre par ladite direction générale de la Recherche scientifique et du Développement technologique pour valoriser la  recherche dans les différentes spécialités enseignées au sein de l’université de Souk-Ahras, AitOudhia a révéléqu’à ce jour, seize laboratoires, dont deux ayant été ouverts en 2023, sont opérationnels et que des progrès ont été constatés. « Il y a certes des insuffisances, excusables toutefois pour cette jeune université, qui est passée, il faut le souligner, d’un très faible rendement il y a quelques années à quarante publications par an. Un bond prodigieux a été fait, ici, et nous ne pouvons que nous en réjouir », a fait noter cette illustre chercheuse.

A. Allia

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