Le pouvoir d’achat des Guelmis est en chute libre face à la flambée des prix qui ne cesse de prendre de l’ampleur, au grand dam des bourses modestes et même de la classe moyenne de notre société. Ce phénomène est devenu récurrent à l’approche des fêtes religieuses, du mois sacré du Ramadhan et de la rentrée sociale. Les viandes rouges illustrent parfaitement cette frénésie des prix puisque le kilo d’agneau est proposé à plus de 2.300 dinars, le veau sans os à 2.500 dinars, le veau avec os à 2.000 dinars, le rumsteck à 2.600 dinars, le foie à 4.000 dinars le kilo et la fressure à 3.000 dinars. Les viandes blanches, privilégiées par les mères et pères de familles, n’ont pas échappé à la flambée. Le kilo de poulet évidé est passé de 400 à 580 dinars en l’espace de quelques semaines. La maîtresse de maison éprouve toutes les peines du monde à faire bouillir la marmite de la maisonnée sachant que les ailes et les cuisses de poulet sont cédées respectivement à 450 et 540 dinars le kilo. Par ailleurs, le plateau de trente œufs se négocie entre 580 et 600 dinars, ce qui est aberrant pour les familles. Les tomates fraiches sont vendues à 180-230 dinars le kilo, les haricots à écosser à 350-400 dinars, les haricots verts à 250-300 dinars, les courgettes, les carottes, les concombres, la salade verte et les aubergines à 120-150 dinars, le poivron et le piment à 160-200 dinars. Quant aux fruits, c’est encore pire : poires et pommes à 450-600 dinars, raisin à 300-400 dinars, grenades à 350 dinars, dattes à 500-650 dinars. Heureusement, le kilo de pastèque est proposé à 80-100 dinars, à la grande satisfaction des bourses modestes. En outre, les parents font face à l’achat des fournitures scolaires qui sont onéreuses, à savoir un cahier de 96 pages à 100 dinars et celui de 64 pages à 70 dinars. Idem pour les crayons de couleurs et autres accessoires qui ont enregistré des augmentations inimaginables.
Hamid Baali
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