L’Observatoire national de la société civile ouvrira, la semaine prochaine, un débat élargi avec la participation de plus de 700 associations, afin d’étudier la réalité des contextes dans lesquels vit la société civile. La manifestation, prévue au Centre International des Conférences (CIC) Abdellatif Rahal d’Alger, fera le tour de « la réalité de la société civile depuis sa création jusqu’à la Constitution de 2020 » avec un « rapport qui sera remis au président de la République », selon Noureddine Bebraham, président de l’observatoire, qui présidait hier, , les travaux de la cinquième session du conseil. Il a également appelé à ce que la société civile bénéficie du « dynamisme social en vogue de par le monde », faisant part d’un « travail d’intégration de nouveaux concepts pour la société civile au sein de cet observatoire ». Et d’ajouter : « Nous avons eu des échanges de plus de 393 heures avec les membres de l’Observatoire dans différentes wilayas du pays et nous lancerons en Algérie la première institution de formation de la société civile, concernée par la formation et le transfert des nouvelles technologies ». Il a poursuivi à cet effet : « La première chose que j’ai faite lorsque j’ai été nommé chef de la société civile a été de lancer une consultation nationale électronique sans aucune orientation ». Concernant les drogues, le président de l’observatoire national de la société civile a souligné « qu’une seule pilule hallucinogène peut anéantir une famille entière », affirmant que « ce phénomène doit être éliminé non seulement par des affiches et des campagnes, mais aussi par des actions de terrain avec la participation des habitants des quartiers résidentiels ». Aussi, le président a indiqué que la société civile constitue le « pilier de la pratique du processus démocratique », notant qu’elle est devenue un « partenaire essentiel dans la bonne gouvernance et la prise de décision ».
A.K
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