Construit à coups de milliards, le stade omnisports Khelifi Touhami d’Aïn M’lila, doté d’une capacité de 20.000 places, d’une salle omnisports, de deux terrains de réplique et d’infrastructures d’accompagnement, souffre cruellement du manque de moyens, en particulier ceux nécessaires à un entretien efficace de sa pelouse. Nous apprenons de sources locales que cette installation sportive a récemment bénéficié d’un petit tracteur et d’une nouvelle tondeuse à gazon, mais ces équipements ne suffisent pas, selon des experts. Ces derniers signalent le besoin de dispositifs supplémentaires, tels qu’un aérateur de gazon et un rouleau. A ce propos, il est important de noter que l’aération du gazon consiste à créer de petits trous pour permettre la circulation de l’eau, de l’air et des nutriments. De plus, il n’existe pas de système automatique d’arrosage pour la pelouse. Cette opération est actuellement effectuée manuellement par les ouvriers du stade, qui font tout leur possible pour préserver au mieux le gazon naturel compte tenu des ressources limitées dont ils disposent. En outre, le principal terrain de réplique construit en terre battue nécessite une rénovation pour permettre des séances d’entraînement sans contraintes. Le manque de moyens ne se limite pas seulement aux ressources matérielles, mais il se fait également ressentir en ce qui concerne la main-d’œuvre. Il y existe un nombre limité d’agents, des employés contractuels, qui doivent assurer la gestion et l’entretien d’un stade de plusieurs hectares, notamment en ce qui concerne la sécurité et les travaux de nettoyage. Il est impératif d’impliquer davantage de personnes et de promouvoir des actions de bénévolat à grande échelle pour nettoyer les espaces, éliminer les mauvaises herbes et donner une image positive à cette installation. A noter que cette dernière dispose également d’une piste d’athlétisme qui pourrait être régulièrement utilisée pour des compétitions dans diverses disciplines, telles que le lancer du poids, les courses, le javelot, le saut en hauteur et le saut en longueur. Cette piste n’attend que d’être exploitée de manière optimale pour contribuer à faire émerger des talents qui pourraient représenter la ville d’Aïn M’lila dans des compétitions régionales, et pourquoi pas nationales et internationales.
Nasreddine Bakha
Partager :