La crise déclenchée par quelques enseignants du lycée d’Oued Ghir, dans la wilaya de Béjaïa, persiste toujours. En effet, hier, dimanche 1er octobre, jour de l’entame de la troisième semaine de l’année scolaire, un groupe d’enseignants refuse toujours de reprendre les cours tant que leurs revendications ne sont pas prises en charge par les instances concernées, notamment la direction de l’Éducation. Pour rappel, les enseignants contestent la décision d’assurer les cours dans trois établissements différents, pour compenser le volume horaire et éviter la vacation de postes dans les autres lycées, notamment Toudja et Oued Ghir. L’inquiétude commence déjà à s’installer chez les parents d’élèves, qui craignent que ces perturbations n’influent sur le cursus de leurs enfants. Ils demandent l’intervention des responsables concernés dans les meilleurs délais et plusieurs d’entre eux ont décidé d’organiser une action de protestation devant la direction de l’Éducation, exigeant l’intervention de la directrice pour mettre un terme à cette situation et trouver une solution qui arrange toutes les parties concernées. Un représentant des parents a tenu à déclarer : « nous sommes inquiets quant à cette situation qui prévaut depuis une semaine où l’établissement est paralysé par cette grève enclenchée par quelques enseignants. Nous craignons davantage que cela puisse influer sur la scolarité de nos enfants d’autant plus qu’il y’a des classes d’examens. Nous espérons que les responsables concernés interviennent en urgence pour trouver des solutions à cela en extrême urgence ». Il est à signaler que les responsables concernés se sont montrés prêts à dialoguer pour trouver une solution adéquate.
Lhacène H.
Partager :