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Ecole nationale supérieure de biotechnologie de Constantine : La section syndicale monte au créneau

La section du Syndicat National Autonome des Personnels de l’Administration Publique (SNAPAP) de l’Ecole Nationale Supérieure de Biotechnologie (ENSB) Taoufik Khaznadar, a adressé au directeur de cet établissement un préavis d’un sit-in de protestation, prévu aujourd’hui, mardi 3 octobre, devant le siège de l’école.

Dans le même document, le syndicat menace de durcir son action en utilisant tous les moyens légaux si l’administration ne prend pas les mesures nécessaires pour répondre aux revendications des travailleurs et résoudre les problèmes à l’origine de la protestation. Le syndicat des travailleurs de cette école supérieure explique dans son communiqué que cette action a été déclenchée en raison de la situation « catastrophique » de l’école, exacerbée par le comportement du directeur, « incompatibles avec les principes moraux et les normes administratives professionnelles ». En outre, les réunions tenues avec le directeur au cours des années 2020, 2021 et 2022 n’auraient abouti à aucun résultat positif, la plupart des revendications des travailleurs ayant été rejetées dans leur ensemble. Selon le même document, les représentants des travailleurs énumèrent plusieurs griefs à l’encontre de l’administration, notamment « l’abus de pouvoir, l’ostentation liée au poste de responsabilité, linsulte, l’imposition de sanctions professionnelles abusives », et même « le prélèvement direct des salaires pendant quatre jours consécutifs sans préavis ». Ils dénoncent également « le harcèlement et la discrimination à lencontre des conducteurs des véhicules de service, les empêchant d’accomplir leurs missions, et le refus de leur accorder des missions administratives en dehors de la wilaya ». Les concernés mentionnent aussi « la discrimination et le favoritisme concernant les promotions de certains fonctionnaires, le blocage de leur carrière professionnelle », ainsi que d’autres lacunes et insuffisances que les travailleurs subissent depuis plusieurs années.

Rafik S.

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