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Onzième Congrès du FLN : Un groupe de sénateurs brandissent le boycott 

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction hier, des membres de la Chambre haute du Parlement, d’obédience FLN, dont le nombre n’a pas été spécifié, dénoncent la situation de crise grave que traverserait leur parti à la veille du onzième congrès, qui doit se tenir les 29, 30 et 31 octobre prochains. Les sénateurs concernés  menacent ouvertement de boycotter ces assises, dans un contexte de division et d’errements, au moment où bon nombre de cadres du FLN, « parmi les meilleurs », selon eux, feraient l’objet d’exclusions arbitraires et de sanctions injustifiées de la part du secrétariat général du parti. Les auteurs du communiqué affirment, que « la direction du parti tente de préparer le congrès selon sa propre orientation, loin de toute volonté de réunifier les rangs».  « Il est impossible, dans l’état actuel des choses, d’organiser convenablement le 11ème congrès, alors que nombre de nos compagnons ont été injustement ‘’guillotinés’’ », assurent-ils, avant de s’en prendre directement au secrétaire général du parti, Abou El Fadhel Baadji, qui serait en train de « régler des comptes personnels étriqués, dénués de tout esprit de responsabilité et de militantisme». Par conséquent, les sénateurs contestataires exigent l’annulation pure et simple de toutes les sanctions prises par le secrétaire général décrié, à l’encontre des militants cités. Ils exigent également la mise à contribution de tous les responsables délégués du parti,  sans exclusive, qu’ils soient membres du comité central ou parlementaires des deux chambres. Et pour conclure, ils réclament la participation de toutes les compétences du parti aux préparatifs, dans les meilleures conditions d’organisation et  d’équité, dudit congrès, s’agissant de l’établissement des listes de participants. Et d’insister sur l’organisation d’une réunion du comité central du parti dans toute sa composante, avant la tenue du congrès et d’une élection en toute transparence d’une commission sera chargée du suivi des assises. Il y a lieu de signaler que certains autres membres du Conseil de la Nation, qui ont souhaité garder l’anonymat, n’approuvent pas les auteurs de ce véritable brulot. Ils derniers assurent pour leur part qu’une motion de défiance, signée par la partie adverse,  est sur le point d’être rendue public. Autant de dissonances, auxquelles il faut additionner les récentes radiations et suspensions de leurs fonctions de nombreux cadres, présumés intouchables au sein de cette formation politique, qui en disent long sur le profond malaise, qui règne au sein du FLN. 

Ahmed Allia

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