La septième édition du congrès international de l’Association des Gynécologues Obstétriciens Privés de Constantine (AGOPC) s’est tenue avant-hier, jeudi 5, et hier, vendredi 6 octobre, à l’hôtel Marriott. Cet événement a été inauguré par le wali, Abdelkhalek Sayouda, en présence des autorités locales civiles et sécuritaires.
Cette importante rencontre a rassemblé plus de 600 praticiens venus de tout le pays ainsi que d’éminents gynécologues internationaux, notamment de France, de Tunisie et de Mauritanie. Les discussions ont porté principalement sur les maladies gynécologiques, avec un accent particulier sur l’infertilité du couple et sa prise en charge. Selon la Dr. Farida Bouteldja, gynécologue obstétricienne, secrétaire générale de l’AGOPC, et l’un des principaux organisateurs de l’évènement, cette édition du congrès a été organisée dans le but de favoriser les échanges d’informations et d’expériences entre les médecins gynécologues algériens et leurs homologues étrangers. L’objectif était de permettre aux praticiens locaux de se tenir au courant des avancées scientifiques mondiales, tant dans le domaine des médicaments que dans celui de la chirurgie, afin de traiter efficacement l’infertilité. Cette praticienne a relevé, dans la foulée : « Ce problème est de plus en plus fréquent, d’autant plus qu’il y a des infertilités qui sont idiopathiques, c’est-à- dire que ces cas restent inexpliqués jusqu’à présent.Peut-être que ce congrès pourrait nous éclairer quant aux meilleures méthodes et moyens pour résoudre ce problème complexe ». Le Dr. Mohamed Boukerou, président de l’AGOPC, a souligné lors d’une conférence de presse que ce congrès revêtait une importance scientifique indéniable. Il a ajouté qu’au-delà de ça : « L’événement constitue également une opportunité précieuse pour Constantine, car il nous importe nous, praticiens, de veiller à élever le niveau scientifique de cette ville, qui a toujours été un pôle médical régional ». « C’est dans cet objectif que l’AGOPC organise, chaque année, ce congrès international avec des journées thématiques orientées vers la formation continue, permettant ainsi à nos médecins d’être au diapason des dernières avancées mondiales », a-t-il poursuivi. Ce congrès a également abordé des sujets importants tels que l’endométriose, l’oncologie avec un focus particulier sur le cancer du sein, et le col de l’utérus, ainsi que des aspects spécifiques de la gynécologie, comme les tumeurs de l’ovaire chez l’adolescente et le syndrome de Swyer, entre autres.
A. Mallem
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