Le Front des Forces Socialistes (FFS) explique son initiative politique, lancée au début du mois septembre dernier, par son souci de parvenir « collectivement à une plateforme consensuelle sur les questions nationales de grande importance ». C’est ce qu’a affirmé, hier mercredi, le premier secrétaire national du doyen des partis de l’opposition. S’exprimant sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale, Youssef Aouchiche a en effet soutenu que les « principaux objectifs » des consultations, lancées récemment par le parti avec les autres partis politiques sont le « renforcement du front national » et la « réhabilitation de l’exercice politique ». Des consultations qui, a-t-il poursuivi, seront sanctionnées par un texte « consensuel ». Pour le premier secrétaire national du FFS, ces consultations sont « sans exclusive » puisqu’elles concernent « l’ensemble des partis politiques en vue de parvenir à une plateforme, une sorte de pacte d’engagement autour de principes communs ». Un document qui sera par la suite remis au président de la République, a encore expliqué Aouchiche, pour qui il s’agit de la « nécessité de s’engager pour la constitution d’un front patriotique, imposée par les fragilités (…) Une sorte de pacte qui prendrait en considération la situation interne du pays et les défis que nous devons relever ensemble en tant qu’État». L’initiative du FFS intervient, « dans un contexte général de défis multiformes à relever et de dangers à affronter », a encore ajouté l’invité de la radio nationale, jugeant « plus que nécessaire de renforcer le front national et rassembler la classe politique autour de principes communs ». Pour Aouchiche, « il s’agit d’une situation qui nous impose de relever des défis immenses et de manière collective ».
A. K.
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