La direction de l’Entente version Sonelgaz , a une idée particulière sur la communication. Elle oublie que la communication d’une entreprise du secteur économique est diamétralement opposée de la relation médiatique d’un club sportif avec son milieu naturel et la presse. La vision étriquée de la communication creuse le fossé entre l’Entente de Sétif et son environnement tenu à carreau. N’étant plus le bien et le patrimoine de ses fans, le club phare d’Ain Fouara devient le moins que l’on puisse dire, une quelconque unité ‘’industrielle’’ du nouveau repreneur ne privilégiant aucunement la communication. Soulignons que la presse locale est la première victime d’une telle approche privant les socios de « l’Aigle Noir » de la moindre information. Après avoir fermé les portes des entrainements, la nouvelle direction de l’ESS enfonce le clou. Elle a oublié d’organiser la conférence de presse d’avant match MCA-ESS. Elle a par la suite opposé un niet pour réaliser un entretien avec le coach Franck Dumas. Ce refus brutal est ‘’motivé’’ par un pseudo-alibi, le ‘’plan de charge du coach n’ayant semble-t-il, pas de temps à consacrer à un journaliste à la recherche de l’information. Le blocage ou plutôt la rétention de l’information s’étend à la compétition. Ainsi, la presse a été empêchée hier de couvrir le match amical ayant mis aux prises l’ESS au NCMagra remporté par le onze sétifien par deux buts à un. L’Est Républicain qui a pris attache, la veille, avec le directeur général du club pour assurer la couverture d’une confrontation n’ayant rien d’extraordinaire est surpris d’une autre réponse négative. Une fois de plus, le premier responsable de l’Entente se cache derrière le veto de Franck Dumas, ne voulant pas selon toute apparence, divulguer ses ‘’cartes’’. Faisant fausse route, la direction de l’ESS en multipliant les ratages se met à dos les fans et la presse aucunement responsable du recrutement raté d’avant saison. La corporation n’est pour rien dans la multiplication des contentieux inondant actuellement le club. Elle n’est pour rien dans la débâcle de Dar El-Beida. En faisant de la presse, persona non grata, la direction de l’Entente se goure, se complique l’existence et les choses…
A Bendahmane
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