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Après des années de souffrance : La promesse d’un avenir radieux à Annaba !

Capitale de l’acier, ville universitaire et ouverte sur la Méditerranée, Annaba, surnommée la Coquette, s’engage désormais dans la reconquête d’un statut qui lui sied. Cela fait plusieurs années que la wilaya souffre de problèmes de gestion publique. Selon les observateurs, les efforts actuels ne seront certainement pas vains. Ils estiment que les atouts dont la ville regorge sont autant de garanties pour un avenir prospère, et que son potentiel agricole ainsi que ses richesses touristiques et halieutiques restent intacts malgré son orientation industrielle. Indéniablement, Annaba est en pleine transformation. Tous les secteurs, sans exception, connaissent une nouvelle dynamique, jamais vue au cours des cinq dernières années. Les fruits des coups de fouet donnés pour réveiller la ville de sa léthargie sont palpables, voire visibles à l’œil nu. La Coquette redore son blason et renoue progressivement avec ses attributs d’antan. Le nouveau chef de l’exécutif veille à ce que l’antique Hippone se hisse à hauteur de son potentiel et concrétise ses ambitions négligées depuis des lustres. Annaba affiche clairement ses aspirations visant à se mettre au diapason des grandes villes méditerranéennes. Les habitants, tout comme les visiteurs, confirment que la wilaya change radicalement, se tournant résolument vers l’avenir. Lors de ses sorties incessantes sur le terrain, le wali d’Annaba, Abdelkader Djellaoui a souligné que « les investissements publics injectés ces dernières années dans son développement la placeront inévitablement sur la rampe de lancement ». Cependant, il a mis en garde contre la nécessité de « maintenir les efforts pour consolider le développement en cours, avec une volonté indéfectible et un dévouement évident envers l’intérêt public ». Le chef-lieu de la wilaya, notamment, se transforme complètement jour après jour, offrant un nouveau visage aux visiteurs qui retrouvent le plaisir de s’y rendre. Les autorités locales, à leur tête le chef de l’exécutif, ont largement investi pour redonner à cette station balnéaire son attrait d’antan. Il est indéniable que la commune d’Annaba a bénéficié de tous les moyens nécessaires pour retrouver son charme et sa vocation touristique, comme en témoigne la population locale. De plus, Annaba consolide ses bases économiques et se modernise à un rythme effréné. La ville aspire légitimement à un développement harmonieux et à devenir un véritable moteur économique. Annaba n’est pas en marge de la dynamique nationale de développement. Le volume des investissements publics injectés dans son développement au cours des dernières années en est une preuve indéniable. La crise des déchets ménagers, vécue pleinement au cours des trois dernières années, constitue le point faible de la wilaya. Les mesures rigoureuses prises par le wali pour mettre fin à cette situation désastreuse ont toutefois rapidement porté leurs fruits. Parallèlement, une attention particulière a été accordée aux zones boisées du mont de l’Edough, menacées par l’empiètement de la mafia foncière. Les secteurs clés de l’éducation et de la formation professionnelle reflètent par ailleurs clairement les efforts récents de l’État pour renforcer considérablement les infrastructures. La Coquette, avec ses 80 kilomètres de côtes, dispose de deux ports importants, d’un bassin pour les navires et d’un réseau routier en constante expansion, contribuant ainsi à la réalisation des objectifs d’un développement harmonieux. Les plaines d’Annaba, connues pour ses terres agricoles très fertiles, offrent d’importantes opportunités agricoles. Toutefois, l’agriculture n’a pas bénéficié ces dernières années du soutien financier nécessaire ni des projets en cours ou déjà réalisés. Sa vocation agricole passée n’occulte pas son profil industriel, en tant que capitale de l’acier, disposant de réelles opportunités pour encourager l’investissement. Le tourisme demeure un secteur clé susceptible de dynamiser le développement de la wilaya. Son patrimoine naturel ne nécessitent aucune mention spécifique et bénéficient d’un intérêt considérable, comme en témoignent les projets d’aménagement des Zones d’Expansion Touristique (ZET) de Ras El Hamra notamment.

 

B. Salah-Eddine

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