Les transporteurs privés assurant les liaisons entre la commune de Sidi Merouane et celles de Mila et Grarem Gouga sont entrés en grèveà partir d’hier, dimanche 15 octobre. Les concernés reprochent à l’Assemblée Populaire Communale (APC) d’avoir créé une ligne « parallèle illicite » à celle de Sidi Merouane-Mila et revendiquent sa suppression. Approchés à l’arrêt de bus de la commune de Sidi Merouane, certains d’entre eux révèlent : « L’APC a autorisé les transporteurs desservant la localité de Ferdoua à emprunter un itinéraire autre que celui défini par la direction des Transports et à se garer loin de leur point de chute, une fois arrivés à Ferdoua ». Et d’expliquer : « Maintenant, ils s’arrêtent à Ferdoua, au même endroit que les bus du transport urbain de Mila. Aussi, beaucoup de voyageurs qui se rendent à Mila prennent désormais les bus de Ferdoua et rallient leur destination finale via le transport urbain de la commune de Mila car les bus urbains emmènent les voyageurs jusqu’au centre-ville, pas comme nous, qui nous garons en dehors de la ville ». Pour leur part, les propriétaires de bus desservant la commune de Grarem Gouga à partir de Sidi Merouane se disent impactés par « l’itinéraire illicite » emprunté actuellement par les transporteurs de l’agglomération de Ferdoua ; car cette dernière se trouve également sur leur route. Ahmed G., l’un des plus anciens transporteurs privés de la commune, a précisé à L’Est Républicain que les représentants de leur corporation s’en sont plaints à la direction du secteur et que celle-ci a officiellement saisi, en date du 21 septembre, l’APC et lui a demandé de convoquer une réunion des transporteurs activant sur toutes les lignes afin de trouver un compromis. Signalons que des centaines d’usagers des transports en commun sont restés en rade à Sidi Merouane, à Mila et à Grarem Gouga, faute de moyens de locomotion. Cela, au moment où les grévistes ont exprimé leur décision de poursuivre leur débrayage jusqu’à la satisfaction de leur revendication.
Kamel B.
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