Tenue au cimetière de la commune de Tréat (Berrahal), symbole des hauts faits d’armes, la commémoration du 62ème anniversaire du massacre du 17 octobre 1961 a été marquée par une minute de silence observée aussi bien à la mémoire des martyrs de cette répression qu’à celle des victimes de Ghaza, en Palestine, tombées au champ d’honneur sous les bombardements de l’entité sioniste. Outre la levée des emblèmes nationaux des deux pays, algérien et palestinien, sous les youyous fusant de partout et la récitation de la Fatiha à la mémoire des martyrs de ces deux douloureux événements, les autorités locales ont rendu visite à de nombreux moudjahidine et aux familles des chouhada de la Révolution de 1954. Des témoignages vivants ont été présentés par des moudjahidine tels que Achour Sadrati, Amar Amirat, Amar Hamouda, lors d’une rencontre tenue aux domiciles des combattants en question. Ces derniers ont consacré leur vie, pendant la colonisation et jusqu’au recouvrement de la souveraineté nationale, à la lutte contre l’ennemi, participant à plusieurs batailles et contribuant à infliger à l’armée française de lourdes pertes. Abdelkader Djellaoui, wali d’Annaba, a appelé, à l’occasion, à mettre davantage en lumière les multiples batailles ayant caractérisé cette commune et notamment le mont de l’Edough. Il est à noter qu’à Annaba, la commémoration du 62ème anniversaire de cet événement tragique, qui a profondément marqué l’histoire de l’Algérie, et où de nombreux Algériens ont sacrifié leur vie pour réclamer l’indépendance face à la répression des autorités françaises, a été caractérisée par plusieurs activités organisées à travers les douze communes que compte la wilaya. En effet, une série d’activités commémoratives autour de cet événement tragique colonial, notamment des expositions de documents d’archives et d’ouvrages historiques relatifs à ce crime, ont eu lieu dans de nombreuses infrastructures culturelles et éducatives, pour rappeler cette sombre période de l’histoire.
- Salah-Eddine
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