Après environ une année d’incertitude et de travail sans percevoir de salaire, le problème des médecins généralistes contractuels avec le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Benbadis ainsi qu’avec l’hôpital mère et enfant de Sidi Mabrouk, a enfin été résolu durant les derniers jours. Leur situation a été régularisée et toutes les mesures administratives en suspens ont été achevées, leur permettant ainsi de signer les procès-verbaux de leur installation et d’exercer leurs missions légalement, tout comme leurs confrères. Ce dénouement heureux a été rendu possible grâce à l’intervention du député parlementaire, Abdelkarim Benkhallaf, qui avait précédemment adressé une correspondance au ministre de la Santé, l’implorant d’intervenir en urgence pour régler la situation de 46 médecins contractuels avec ces deux établissements. Ces médecins, après neuf mois de travail, n’avaient toujours pas reçu de salaire et n’avaient pas encore reçu de décision d’intégration, bien qu’ils exerçaient régulièrement leurs activités auprès des patients dans tous les services, y compris la permanence de nuit. Ils avaient suivi une formation spécialisée en réanimation et soins d’urgence et s’étaient mobilisés durant la période de l’épidémie Covid-19. Cependant, ils se sont retrouvés sans salaire et sans décision garantissant leurs droits matériels et légaux. Pendant ce temps, l’administration n’aurait pas pris les mesures nécessaires pour résoudre leur problème malgré de nombreuses réclamations et plaintes adressées aux responsables concernés. Le député a annoncé cette bonne nouvelle après la réponse positive des autorités de tutelle. Il a indiqué qu’elles avaient décidé de finaliser les procédures administratives en suspens, permettant ainsi à ces médecins de signer les procès-verbaux de leur installation il y a quelques jours. Désormais, ils peuvent exercer leurs activités légalement, comme leurs collègues, après une longue période d’incertitude.
Rafik S.
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