Lors d’une réunion présidée par Abdelkader Djellaoui, wali d’Annaba, des décisions fermes ont été prises pour l’aménagement de trois places publiques se trouvant actuellement dans un état de dégradation, pour ne pas dire lamentable. La place Georges Isaac (ex-Alexis Lambert), malgré les interventions de l’Assemblée Populaire Communale (APC) et des résidents qui ont désherbé les lieux et planté des fleurs, est rapidement retombée dans l’oubli. Après la délocalisation des brocanteurs et des marchands d’oiseaux, la présence temporaire de policiers a été observée, mais seulement pendant quelques jours. Cette place, où se trouvait autrefois la statue de Diane la chasseresse (El ghezala) à l’époque coloniale, maintenant déplacée à la Colonne, mérite de retrouver son statut d’espace public. La deuxième place concerne Tarek Ibn Ziad, située derrière le Théâtre Régional d’Annaba (TRA) Azzedine Medjoubi, qui avait servi de showroom pour les voitures d’occasion puis avait été occupée par des vendeurs informels jusqu’à leur expulsion récente par les forces de police. Quant à la troisième place, il s’agit de celle du 19 août, face à la mosquée Salah Bey sur la Place d’armes, possédant un passé historique indéniable, nommée en mémoire du massacre perpétré par les Bérets rouges, les parachutistes de Marcel Bigeard. Les forces de police du commissariat de proximité du deuxième arrondissement avaient réussi, il y a quelques années, à déloger des baraques de fortune abritant les revendeurs d’articles vestimentaires, d’appareils électroménagers d’occasion, d’outils et surtout de receleurs ou de voleurs écoulant les produits des cambriolages. De même, les étals de marchands de fruits et légumes qui entouraient la place avaient été évacués. Ces trois places méritent assurément l’aménagement convenu lors de la réunion d’avant-hier, lundi 16 octobre, entre le wali et les responsables concernés.
Ahmed Chabi
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