Il fallait s’y attendre. La FIFA et la confédération asiatique de football n’ont pas tardé à se prononcer sur le souhait exprimé par la Palestine de domicilier ses matchs officiels pour la coupe du monde 2026 et la coupe d’Asie des nations de 2027 en Algérie. Les deux institutions ont opposé un refus catégorique à la requête palestinienne, justifiant leur position par des considérations géographiques et organisationnelles, qui n’ont aucun impact sur la réalité. En effet, la fédération algérienne de football vient de recevoir un courrier de son homologue palestinienne, lui indiquant que la confédération asiatique de football et la FIFA n’ont pas donné une suite favorable à leur demande, ordonnant aux Palestiniens d’évoluer dans leur zone géographique. A priori, et en apparence, le verdict est motivé par des considérations apolitiques, qui n’ont rien à voir avec ce qui se passe à Ghaza. Mais au fond, le rejet de la requête palestinienne aurait un rapport avec le pays choisi par les Palestiniens : l’Algérie. L’objectif recherché par les deux institutions est de priver l’équipe palestinienne d’un soutien populaire en mesure de donner à un simple match de football une dimension politique et une portée patriotique que seul le public est capable d’imprimer aux rencontres jouées par les Palestiniens. En somme, c’est cet aspect qui semble avoir été pris en compte par la confédération asiatique de football et la FIFA. Même si ça reste inimaginable, supposons que la Palestine ait demandé de jouer au Maroc, quelle aurait été la réaction des deux structures footballistiques ? Il est à noter que Ghaza où sont domiciliés les matchs officiels de la Palestine est en voie d’être rasée de la surface de la terre par l’armée sioniste. En conclusion, il n’est pas question que l’Algérie accueille les matchs de la Palestine. C’est ça, la véritable raison qui a motivé le refus. Toutes les autres considérations sont pour la forme. Il n’est pas question qu’un simple match de l’équipe de la Palestine se transforme en un évènement politique d’une portée internationale. Surtout pas ça, semblent suggérer les deux institutions, sachant qu’à travers leur refus, l’empreinte de la FIFA est très apparente.
Mohamed M
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