Classées parmi les priorités du programme présidentiel depuis son investiture, les zones d’ombre ont bénéficié, pour un grand nombre d’entre elles, de divers projets de développement. Les programmes ont inclus des opérations d’assainissement, de désenclavement, notamment par la réfection des routes, de renforcement de l’éclairage public, d’Alimentation en Eau Potable (AEP) et surtout de raccordement au gaz de ville. Cependant, certaines zones d’ombre attendent avec impatience cette source d’énergie vitale qui les délivrera du fardeau des bonbonnes de gaz. La commune d’Ain Kerma, relevant de la daïra de Bouhadjar, dans la wilaya d’El Tarf, en est un exemple édifiant. Les localités de Berjilet, El F’His, H’Nachir et Statue, relevant de cette municipalité dont la population s’élève à plus de 15.000 âmes, ne bénéficient toujours pas de gaz de ville. Les habitants ont exprimé à maintes reprises leur préoccupation au maire. L’un d’entre eux nous a confié qu’il a même investi 45 millions dans l’achat d’équipements pour le chauffage central, mais qu’il ne peut les utiliser en l’absence de raccordement à cette énergie. Un autre a même entrepris l’installation des conduites pour le gaz de ville. Contacté à ce sujet, le président de l’Assemblée Populaire Communale (APC), Djamel Belaid, nous a confirmé que les habitants de ces agglomérations attendent avec impatience l’arrivée de cette commodité dans leurs foyers. Il a également souligné qu’il a à maintes reprises soulevé ce problème auprès de la directrice de l’Énergie. Le paradoxe de cette situation, a ajouté le maire, réside dans le fait que la conduite du gaz de ville passe à proximité de certaines de ces localités mais ces dernières n’en tirent pas profit.
Iheb
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