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Les communicants de l’Etat se forment à Mila : Infox et techniques rédactionnelles, nerfs de la guerre

Les chargés des cellules de communication et des relations publiques des administrations étatiques étaient en formation, mercredi 18 et jeudi 19 octobre, dans la wilaya de Mila. La session de formation a été animée par des professeurs des universités de Constantine et de Mila, et des journalistes de la radio publique locale. L’objectif consistait à imprégner les animateurs des cellules de communication administratives à mieux communiquer avec les organes de presse (journaux, radio, télévision) et les familiariser avec les techniques de rédaction des communiqués destinés à la presse. Quatre communications thématiques ont été présentées durant la matinée du mercredi. Les professeurs Nasreddine Bouziane de l’université Constantine-3, Ramzi Bouderdja et Fatima Labsir de l’université de Mila, et Ahmed Tabet et Ines Deffous de la radio locale, se sont relayés sur la tribune de la salle des conférences de la wilaya pour apporter leur contribution et participer à éveiller la lanterne de leurs vis-à-vis sur les modes de communication institutionnelle et les techniques rédactionnelles. En rappelant que le droit à l’information est garanti par la Constitution, Nasreddine Bouziane a insisté sur la crédibilité de l’info délivrée par les cellules de communication. « Ces cellules doivent fournir une information sûre et univoque pour éviter toute fausse interprétation. Il y va de l’image du pays et parfois de sa sécurité. « Pour ne pas donner l’occasion aux interprétations impertinentes ou tendancieuses, il faut que l’information institutionnelle soit sûre et crédible. Les guerres de quatrième et cinquième générations utilisent moins d’armes, mais énormément de fausses informations. On peut déstabiliser tout un pays et créer des rebellions rien qu’en exploitant des maladresses de communication », dira l’orateur. Par ailleurs, Bouziane a appelé les chargés de communication à répondre aux principales questions (Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ?) en rédigeant leurs communiqués destinés à la presse afin de donner plus de chances à leur information d’être répercutée dans l’opinion et, dans le même temps, faciliter la tâche aux journalistes. « Un communiqué amputé d’une de ses parties risque de ne pas être repris par les médias ; ce sera donc un raté, tout simplement, pour son auteur », a-t-il souligné. Pour sa part, Fatima Labsir de l’université de Mila a axé sa communication sur « les techniques et les compétences de communication dans les institutions gouvernementales ». Elle a remonté l’historique de ces techniques et ces compétences et leur évolution, depuis l’époque classique jusqu’à l’ère du tout numérique. Le conclave a été ponctué d’un riche débat, faut-il le souligner. Il est à signaler que la deuxième journée de formation, celle du jeudi 19 octobre, a été animée par Ines Deffous et Abdelhadi Zbouchi de radio Mila. Elle a été consacrée à la réalisation et au montage de vidéos à caractère informatif.

Kamel B.

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