Dans une lettre adressée au président de l’Assemblée Populaire Communale (APC), dont nous détenons une copie, les commerçants du boulevard longeant la plage Rizzi Amor font part de leur mécontentement et leur désarroi. Et pour cause, l’interdiction de l’arrêt et du stationnement des véhicules dans cette avenue commerçante a causé des dommages à leur activité, ce qui peut les conduire à brève échéance à « mettre les clés sous le paillasson ». Ils voient ainsi leur clientèle préférer aller vers d’autres endroits non touchés par cette mesure pour manger, déguster une pizza ou même acheter des médicaments. Cette décision à l’origine de la contraction du flux de clients a obligé ces commerçants à mettre au chômage plus d’une centaine d’employés. Le chiffre d’affaires étant au plus bas, ils lancent « avec amertume et désolation une requête au président de l’APC pour trouver une solution immédiate à leur situation « qui devient insupportable », diront-ils. Et de préciser : « Nous sommes gestionnaires de plusieurs restaurants, fastfoods, kiosques, épiceries et pharmacies qui longent toute la côte de Rizzi Amor (ex-Chapuis). Nous avons traversé une saison estivale catastrophique qui nous a acculés à licencier plus d’une centaine de travailleur à cause du nouveau plan de circulation mis en place par la commission qui en était chargée. Ce plan, incluant l’interdiction du stationnement des voitures, a eu des répercussions néfastes sur notre chiffre d’affaires. Les clients, ne voulant pas être verbalisés, ont déserté nos établissements ». Ces commerçants réclament la levée de ce plan qui reste toujours en vigueur malgré la fin de la saison estivale.
Ahmed Chabi
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