Décidemment, tout indique que l’offensive menée par la résistance palestinienne contre l’entité sioniste a profondément ébranlé les certitudes d’un occupant à l’arrogance criminelle. Les gouvernants de Tel Aviv, secoués par l’impact d’une telle opération dont l’envergure n’a pas été dévoilée pour des raisons opposées, ni par les Palestiniens, ni par les Israéliens, ont donné libre cours à leur cruauté pour se venger contre une population civile, soupçonnée de servir de boucliers humains aux résistants. Les bombardements intensifs auxquels est soumise Ghaza et qui ont fait des milliers de victimes, particulièrement des femmes et des enfants, illustrent des bouleversements pour qu’une telle folie meurtrière s’empare d’une armée israélienne traversée par des contradictions menaçant sa cohésion. Le coup porté par les Palestiniens a été ressenti à Washington et dans les capitales européennes, soutiens inconditionnels de l’entité sioniste. L’alignement systématique des médias de ces pays aux côtés des Israéliens n’est nullement anodin. Certains aspects de cet alignement montrent bien qu’il s’agit d’un fait inédit dans son expression. Afficher une telle servilité à l’égard d’un régime raciste et criminel, qui tue femmes et enfants, détruit des hôpitaux et des habitations et force à pousser plus de deux millions de personnes à quitter leurs foyers dans un climat apocalyptique, n’est pas seulement une atteinte à l’éthique et à la déontologie. Ce n’est pas non plus une non -assistance à une population en danger. Mais de la complicité sans le moindre doute. Œuvrer à dissimuler au monde une implacable réalité sans exprimer le moindre remord, c’est faire montre d’une cécité coupable au premier degré. Mais comment devrait-on qualifier un Etat que les médias présentent comme un garant de la démocratie au milieu d’un océan de dictatures et de régimes autoritaires, qui massacre des femmes et des enfants sous le prétexte de répondre à une attaque « terroriste » ? Un Etat terroriste que les médias occidentaux couvrent avec un excès de zèle foudroyant, en fermant les yeux, dans un flagrant parti pris, sur des atrocités insoutenables commises au nom du droit à la défense. Aujourd’hui, il ne s’agit plus de s’interroger pourquoi les médias occidentaux refusent-ils de dire la vérité. Cette question parait dépassée. Il n’est plus question de dénoncer un aveuglement presque généralisé, mais de faire tomber les masques de tous ceux qui s’obstinent à penser que la seule liberté d’expression valable est la leur. Décidemment, la résistance palestinienne a réussi à mettre à nu toute l’hypocrisie et toute la duplicité de médias à la solde du terrorisme sioniste.
Mohamed Mebarki
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