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Viandes blanches : Baisse sensible des prix de gros

Le prix des viandes blanches semble connaître une baisse de tension ces derniers jours, à en croire le ministère de l’Agriculture et du Développement rural. Dans un long communiqué rendu public hier dimanche, le ministère a soutenu que les prix des viandes blanches « ont connu une baisse progressive sur les marchés de gros à travers le pays, grâce aux quantités de poussins mis à disposition en août dernier et qui ont commencé à entrer en production, au cours de cette semaine ». Cette baisse progressive, au niveau des marchés de gros, « est observée dans plusieurs régions du pays » grâce donc à l’entrée en production des poussins mis à la disposition des producteurs avicoles, ce qui s’est répercuté positivement sur le marché, à travers une plus grande disponibilité du produit, se félicite le département de Henni. Concernant les chiffres, le ministère a assuré qu’une baisse des prix du poulet vivant a été enregistrée auprès des éleveurs, oscillant entre 320 et 325 dinars le kilo à l’Est du pays, entre 330 et 340 dinars le kilo dans les régions du Centre, tandis que les prix varient à l’Ouest entre 320 et 340 dinars le kilo, précise la même source. En plus des quantités de poussins mises à la disposition des aviculteurs, le ministère indique « la fourniture en quantités suffisantes des aliments de volailles et à des prix plafonnés, à travers l’Office National des Aliments du Bétail (ONAB) ». Le ministère a également rappelé que la levée de l’interdiction d’importation des œufs à couver, afin de casser la hausse injustifiée, « jusqu’à la stabilisation définitive du marché » joue aussi un rôle dans le retour à la stabilité des prix et à la disponibilité du produit. Bien sûr qu’il ne soit pas question de mettre en doute le communiqué du ministère de l’Agriculture et encore moins les dispositions prises pour rendre accessible la viande blanche ainsi que les œufs, force est cependant de constater que les prix au détail n’ont pas bougé et que le kilogramme du poulet, pour ne prendre que l’exemple d’Alger, est à 600 dinars, quasiment le double des tarifs pratiqués sur le marchés de gros. Même chose pour les œufs, qui restent à un prix très élevé, avec un plateau à 660 dinars, soit 22 dinars l’unité, ce qui les garde hors de portée d’une grande partie des consommateurs, pour qui l’œuf devient un luxe. Il s’agit donc pour le ministère de l’Agriculture de poursuivre les efforts et de faire en sorte que les mesures prises au niveau des marchés de gros, qui ont produits leurs effets « déflationnistes », puissent se traduire chez les vendeurs de volaille du coin, par une baisse sensible du prix de vente final.

H. K. 

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