Le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Dorban (ex-Pont blanc), situé sur le boulevard Youcef Bichat dans le quartier éponyme, ne dispose pas d’une morgue. Les patients décédés à l’hôpital sont automatiquement transférés vers le CHU Ibn Rochd ou celui d’Ibn Sina, où ils sont déposés à la morgue. Face à cette situation, les membres de la famille et les proches ne savent où donner de la tête. « Récemment, mon frère âgé de 81 ans est décédé à l’hôpital du Pont blanc. Je ne savais pas que cet établissement ne disposait pas d’une morgue. On m’a demandé de conduire le corps à la morgue de l’hôpital Ibn Rochd. J’étais complètement sidéré car, à l’âge de 70 ans, je n’avais jamais été informé de l’absence d’un tel service dans cet hôpital. Incapable de répondre sur le moment, j’ai été choqué pendant un certain temps avant de me reprendre. Maintenant, je dois décider si je dois m’occuper des formalités administratives ou conduire le corps vers l’un de ces hôpitaux. Transporter le corps d’un hôpital à un autre équipé d’une morgue est inacceptable ! C’est du jamais vu. Où est le respect dû aux défunts ? », a déclaré un homme. L’hôpital Dorban dispose d’une parcelle de terre non bâtie à l’intérieur de laquelle la direction de la Santé pourrait construire une grande morgue ultramoderne pour remédier à cette situation qui a suscité beaucoup d’indignation. « Le wali, Abdelkader Djellaoui, pourrait agir pour construire une morgue dans cet établissement. Nous avons confiance en lui, et le projet est réalisable », ont souligné quelques infirmiers. Il est important de noter que cet hôpital disposait d’une morgue, mais dans les années 90, la direction a décidé de la transformer en service d’Oto-Rhino-Laryngologie (ORL).
Nejmedine Zéroug
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