Connu pour son manque d’hygiène et d’équipements : L’abattoir municipal dans le viseur du chef de daïra de Constantine

Le chef de daïra, des responsables de l’Assemblée Populaire Communale (APC) et des Services agricoles ont constaté hier, mercredi 26 octobre, une situation de détérioration à l’abattoir municipal de la zone d’activités Rhumel, en raison d’un manque flagrant d’hygiène, d’équipement ainsi que de problèmes de gestion. L’inspection sur le terrain a conclu que l’établissement ne disposait pas de toutes les conditions nécessaires et indispensables pour l’abattage, ce qui rend sa réhabilitation nécessaire. En effet, le chef de la daïra de Constantine, Djeloul Chaboui, a effectué une visite d’inspection à l’abattoir municipal de la commune dans la zone d’activités Rhumel. Il était accompagné par le vice-président de l’APC chargé de l’hygiène, l’inspecteur vétérinaire des Services agricoles et un représentant de la direction des Domaines de l’État. Selon un communiqué des services de la daïra, la visite a révélé plusieurs dysfonctionnements, tels qu’un manque d’hygiène et d’équipements, ainsi qu’une gestion approximative des installations, l’arrêt de l’incinérateur et de la chambre froide, et un manque de maîtrise du personnel, notamment des personnes chargées de l’abattage. Le chef de daïra a estimé que l’endroit ne répondait pas à toutes les conditions nécessaires à l’abattage et qu’il était impératif de présenter une fiche technique pour la réhabilitation du site, de réduire les entrées et d’améliorer le dallage. Ce responsable a également recommandé l’aménagement de bureaux spécifiques pour les vétérinaires, la rénovation des entrées de l’abattoir en renforçant ses portes, ainsi que la remise en service de l’incinérateur et de la chambre froide. Il a souligné la nécessité d’évacuer les déchets régulièrement, de réparer les robinets et les canalisations d’eau, avant de décider de louer l’abattoir par adjudication publique pour une durée d’un an. De son côté, le maire de Constantine, Charaf Bensari, a déclaré que les services municipaux s’efforcent de gérer directement l’abattoir. Et de confirmer qu’il avait déjà été mis en location à plusieurs reprises, mais sans succès, ajoutant que les services techniques de l’APC étudieront la possibilité de réaménager cette infrastructure.

M. A.