La situation déplorable dans laquelle se trouve la plus grande cité située en zone basse de Skikda, à savoir MerdjEddib, est l’objet d’une attention particulière de la part des autorités de la daïra de Skikda depuis que le traitement des affaires courantes de la mairie relève de ses compétences. Malheureusement, ce transfert de la gestion de la municipalité ne semble pas, à ce jour, donner les résultats escomptés, particulièrement en période de pluie. En effet, l’ensemble des équipements et réseaux sont dans un état déplorable. Des routes défoncées, des avaloirs obstrués et un éclairage public inexistant sont la preuve de l’état dégradé du tissu urbain qui perdure depuis 2015. Des eaux ocres inondent le quartier au milieu d’un paysage couvert de mauvaises herbes. Les enfants éprouvent d’énormes difficultés à se rendre à l’école car à chaque saison des pluies, la cité se transforme en zone marécageuse. Quant aux personnes âgées, elles restent cloitrées chez elles puisque s’aventurer à l’extérieur est risqué. Les habitants de cette cité qui compte plus de 200 bâtiments et 160 villas s’interrogent sur ce laisser-aller et sur ce qu’ils qualifient de « fausses promesses » des élus locaux qui, disent-ils, n’ont toujours pas réalisé le programme prévu pour la réhabilitation de cette partie de la ville. Dans un cri de désespoir, le porte-parole de l’association de quartier demande à la cheffe de l’exécutif de leur venir en aide afin de les prémunir des affres des inondations qu’ont vécues les populations un certain octobre 1984.
Djamel Dib
Partager :