Le directeur régional des Impôts de Constantine s’est réuni avec des représentants du Syndicat National Autonome des Personnels de l’Administration Publique (SNAPAP) de cette même direction, le mercredi 25 octobre. La rencontre s’est déroulée en l’absence du directeur des Impôts de la wilaya, également invité à cette réunion. L’objectif était d’examiner les préoccupations de l’ensemble des travailleurs et de discuter des moyens de relever les défis auxquels est confrontée l’administration fiscale de la wilaya. Cela concerne notamment la numérisation et la mise en service des nouvelles structures fiscales, tels que les centres des impôts et les centres de proximité. Dans son allocution, le directeur régional a souligné que la consolidation du dialogue entre l’administration et le partenaire social SNAPAP constituait le meilleur moyen de répondre aux préoccupations des travailleurs, surtout face aux enjeux actuels. Il a ensuite donné la parole au secrétaire général de la section syndicale et aux membres présents, qui ont soulevé plusieurs préoccupations. Les principales concernaient l’ouverture du dialogue avec le SNAPAP et sa reconnaissance en tant que seul partenaire social, en raison du gel et de l’absence d’obtention de la représentativité syndicale des autres sections similaires. Et de demander au directeur de wilaya d’organiser des réunions régulières avec la section syndicale et de leur fournir des copies des procès-verbaux de ces rencontres, ainsi que la possibilité de participer aux sorties sur le terrain de l’administration, aux côtés dudit directeur. Les syndicalistes ont également plaidé pour que la période des congés annuels ne soit pas limitée du 1er juin au 31 octobre, mais étendue jusqu’au 31 mai de l’année suivante. Ils ont aussi soulevé des préoccupations concernant l’attribution du point annuel, en particulier pour les agents intégrés, critiquant la réduction de seize à quatorze points décidée par le directeur local, en délibérant d’écarter tout adhérent du SNAPAP de l’accès à un poste de supérieur. De même, ils ont appelé à la levée des sanctions administratives d’avertissement et au rétablissement des prérogatives de la cheffe de bureau d’animation et d’assistance, lui permettant d’exercer pleinement en tant que responsable de son service, et de mettre fin à sa marginalisation. En conclusion, le secrétaire général de la section syndicale a insisté sur la nécessité d’une réunion avec le directeur de wilaya dans les prochains jours. Il a appelé à une véritable volonté d’ouverture au dialogue et à traiter et résoudre les préoccupations de manière responsable et professionnelle.
M. A.
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