Dans le cadre des réunions cycliques du centre de supervision et du suivi du projet de réalisation de la double voie ferroviaire Annaba-Tébessa, une réunion a été tenue, dans l’après-midi du jeudi 2 novembre, au siège de la wilaya de Souk-Ahras, autour de l’évolution des travaux du tronçon devant passer par le territoire de la wilaya.
Cette rencontre a été présidée par le wali, en présence du représentant de l’Agence Nationale d’Etude et de Suivi de la Réalisation des Investissements Ferroviaires (ANESRIF). Elle a été l’occasion pour le chef de l’exécutif d’instruire les responsables concernés d’étudier la possibilité d’opter pour une procédure pratique différente de celle poursuivie jusque-là, afin de lever les obstacles et autres difficultés ayant été à l’origine du retard accusé dans la réalisation des travaux. S’appuyant sur l’importance économique du projet pour toute la région, le wali a insisté auprès des opérateurs sur la nécessité d’étudier les meilleures méthodes pour la réalisation des travaux, notamment dans les zones présentant des potentielles difficultés de transit, de façon à être au rendez-vous de la livraison du projet en même temps que les autres wilayas concernées. Rappelons que ladite ligne qui s’étend sur 400 kilomètres a été conçue pour permettre une meilleure fluidité du transport du minerai de Djebel Onk et plus tard celui du phosphate exploité de Oued Kébérit. La capacité globale de transport journalière prévue est de trois millions de tonnes de minerai et de dix millions de tonnes de phosphate. Du point de vue de l’emploi, le projet permettrait de créer 5.000 postes directs et indirects. En plus, il est prévu la réalisation d’une station de marchandises à la gare de Souk-Ahras qui viendra résoudre partiellement le problème du transport dans ce créneau, assuré jusque-là par voie routière avec les inconvénients et les dangers liés à la sécurité routière qui en découlent.
Hamid Fraga
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