La pénurie du produit d’anesthésie dentaire dans les polycliniques de la wilaya de Guelma perdure, au détriment des patients ayant besoin d’une intervention chirurgicale en odontologie. Que ce soit dû à une rupture de stock imprévisible, cela peut se concevoir, mais cela ne doit pas exonérer les gestionnaires, car ils sont censés assurer ce service avec la plus grande vigilance, sachant les désagrémentscausés aux personnes souffrant de problèmes dentaires et des contretemps imposés aux dentistes qui se retrouvent désarmés face à leurs patients. Des citoyens qui se rendent dans les polycliniques pour une extraction dentaire en raison de douleurs sont systématiquement éconduits au motif que la structure ne dispose pas d’anesthésiant pour effectuer l’intervention. Ils sont donc contraints de recourir aux cabinets dentaires privés pour soulager leur souffrance, mais à quel prix ! Le service le moins cher est fixé à 1.500 dinars et c’est évidemment encore plus cher en cas de complications. Le comble, c’est que le patient n’a droit qu’à un cinquième de la dose d’anesthésiant nécessaire. Ce qui veut dire l’opération se fait presque à vif, avec tous les inconvénients que cela implique. Cette crise ne semble pas près de se résoudre, surtout si l’on tient compte des déclarations pessimistes de certains acteurs du secteur. La question qui coule de source ici est la suivante : comment les dentistes privés peuvent-ils se procurer ce produit alors que ce dernier n’est pas disponible dans les structures publiques ?
H. F.
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