Nous avons eu l’occasion de visiter, au cours du week-end passé, les deux agglomérations d’Ain Sandal et de Bouhachana, situées dans la partie sud-est de la wilaya de Guelma. Les habitants de ces deux chefs-lieux de commune n’ont cessé de se plaindre de l’état de dégradation des chaussées et des trottoirs de leurs villages, un constat que nous avons fait nous-même. A Ain Sandal, la plupart des rues sont presque nues, n’ayant pas été bitumées, selon leurs déclarations, depuis 1985, l’année où elles ont été tracées. Quant aux trottoirs, si certains sont revêtus et de quelle façon, d’autres, par contre, ne méritent même pas ce vocable tant ils ressemblent à tout sauf à des trottoirs. Les citoyens de ce patelin ont dénoncé également la défection de l’éclairage public qui est, selon eux, tout à fait inexistant dans certains quartiers périphériques. Ils ont également évoqué le problème de l’eau potable qui n’arrive pas dans les robinets des foyers situés en retrait du centre du village malgré l’existence du vieux réseau d’amenée. A Bouhachana où la situation est toutefois moins catastrophique, le carrelage des trottoirs est partout décollé, donnant l’impression d’un échec total de l’opération appropriée. Les citoyens de cette agglomération regrettent la délocalisation de la brigade de Gendarmerie, ce qui aurait participé à la recrudescence de la violence le soir. Ils évoquent, par ailleurs, le problème de la circulation routière vu que ce village est exposé à un trafic intense étant traversé par la route nationale reliant Guelma à Sedrata
Hamid Fraga
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