Dans le cadre du suivi du projet de réalisation du barrage d’Oued Djedra, le wali de Souk-Ahras s’est rendu, dans la matinée d’avant-hier, dimanche 5 novembre, sur le site du chantier pour s’enquérir du taux d’avancement des travaux. Le chef de l’exécutif n’a pas manqué, à cette occasion, d’exprimer sa satisfaction quant au rythme imprimé à ces derniers, qui en sont à la dernière phase de l’opération. « Cet acquis hydraulique, qui viendra s’ajouter dans peu de temps à l’important dispositif déjà en place des ressources hydriques de la wilaya, sera d’un grand apport, particulièrement pour la zone frontalière. Il contribuera non seulement à la disponibilité d’eau potable pour les localités qui souffrent encore de ce problème persistant, telles que les communes d’Ain Zana, de Sidi Fredj et d’Ouled Moumen, mais aussi de répondre aux besoins d’irrigation des agriculteurs de la partie nord-est de la wilaya », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Ce projet hydraulique qui est le cinquième à l’actif de la wilaya traduit, si besoin est, la réelle volonté des hautes autorités de l’Etat d’en finir avec le dossier de la sécurité hydrique dans le pays en général et la wilaya en particulier ». En conclusion, le wali a proposé aux acteurs du secteur de lancer une étude qui rendrait possible la connexion entre les différents barrages de la wilaya. A rappeler que cet ouvrage hydraulique a été conçu pour une capacité de stockage de 35 millions de mètres cubes. Sa réalisation est assurée par une entreprise nationale, en l’occurrence Cosider, qui emploie en phase de réalisation pas moins de 400 ouvriers algériens.
Hamid Fraga
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