La nouvelle est tombée ce matin mettant en émoi beaucoup d’Algériens, et le monde du football en particulier. L’ancien président de la Fédération algérienne de football (FAF) et ex-président de l’emblématique club de l’USM El Harrach, M. Mohamed Laib, est décédé dans la quiétude de l’aube de ce mercredi, chez lui à Alger, d’une crise cardiaque. Le monde du football vient de perdre une figure des plus respectées.
Celui que des millions de jeunes appellent, aujourd’hui encore, affectueusement « ammi Mohamed », et qui semblait pourtant en bonne santé, vient de tirer sa révérence à l’âge de 83 ans.
Pétri par l’histoire d’une Algérie combattante et forte de valeurs universelles qui ont façonné toute une génération, ammi Mohamed, véritable monument du monde du football algérien, aura marqué tous ceux qui l’ont connu à chacun de ses passages à la tête des différentes instances sportives.
Faut-il rappeler que l’ex-président de la FAF (en 1996) a également été à plusieurs reprises président de l’USMH dans les années 90, puis de 2007 à 2015 avant de revenir en 2018 pour trois (2021) en dépit de son âge et ses soucis de santé.
Mais au-delà des postes occupés, c’est par sa personnalité, son charisme, dynamisme, clairvoyance et bonne volonté qu’il se sera distingué.
Né dans l’amour du football, M. Laïb a eu un parcours des plus exemplaires en gravissant tous les échelons et marquant de son empreinte chaque poste qu’il aura occupé avec des moments très forts, notamment à la tête de la FAF.
Dès l’annonce de la triste nouvelle aux premières heures de ce matin, les réactions affluent sur les différents médias, qu’ils soient spécialisés ou généralistes, et autres réseaux sociaux attestant du grand respect et de l’affection dont jouit M. Laib.
Sa disparition est considérée par de nombreux témoins comme une immense perte pour le monde du football et pour l’Algérie toute entière.
En cette douloureuse épreuve, nous présentons nos sincères condoléances à la famille du défunt et prions Allah, le Tout-Puissant, de l’accueillir en son vaste Paradis. « A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons ».
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