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Souk-Ahras : Nos concitoyens témoignent : La santé se porte bien à Taoura

Sans la moindre complaisance, nous pouvons affirmer que parmi les dix daïras que compte la wilaya de Souk-Ahras, celle de Taoura est l’une des mieux nanties en matière de couverture sanitaire, en tenant compte particulièrement de l’Établissement Public Hospitalier (EPH) et l’Établissement Public de Santé de Proximité (EPSP). Ces deux structures hospitalières répondent de manière plus que satisfaisante aux besoins de la population locale et pas seulement, leurs services étant sollicités par des patients issus d’un peu partout hors de la circonscription de la daïra. Dans ce constat, l’EPH mérite une mention spéciale car jouissant d’une bonne réputation auprès du public pour les prestations intéressantes qu’il lui offre. Les témoignages des quelques personnes que nous avons rencontrées au cours de notre quête d’avis critiques sont la meilleure preuve de ce que nous avançons. Elles ont toutes été unanimes à en reconnaître les vertus non seulement en matière d’accueil mais aussi sur le plan de la prise en charge médico-chirurgicale.  « Très franchement, ces deux dernières années, les choses semblent nettement s’améliorer. Avant, par exemple, l’hôpital n’admettait plus aucun malade, même en cas d’urgence, au-delà de 18 heures, moment où les portes d’accès se fermaient pour ne rouvrir qu’au lendemain. En revanche, actuellement, les admissions sont possibles à toute heure de la nuit. Nous souhaiterions donc voir l’équipe en place être encouragée à améliorer davantage le service de cet établissement, qui est d’une grande utilité pour les citoyens de la localité ainsi que pour ceux de ses voisines », s’est exprimé Walid Slatnia, un jeune fonctionnaire de l’institut agrovétérinaire. Mohamed Achouri, un jeune paysan, lui emboîte le pas : « J’atteste très honnêtement que durant mon séjour à l’EPH voilà quelques mois comme garde-malade, tout fonctionnait à merveille de jour comme de nuit. Il arrivait que le directeur lui-même intervienne dans les contrôles nocturnes ». Un vieillard rencontré dans un café maure affirme que depuis que l’actuel directeur est en place, la situation à l’EPH s’est nettement améliorée. Un autre renchérit : « Il n’y a aucun doute, les choses se passent très bien actuellement à l’hôpital où tous les services ou presque fonctionnent à plein régime parce que, semble-t-il, le directeur veille au grain concernant la prise en charge des patients ». Interrogées, quelques bonnes femmes qui attendaient apparemment leur tour pour une consultation dans un hall de l’établissement ont déclaré être satisfaites des prestations servies.

Rien n’est laissé au hasard…

La carte sanitaire de la daïra se présente comme suit : en plus des deux hôpitaux mentionnés, le parc infrastructurel se compose de trois polycliniques, une dans chacune des communes que sont Merahna, Zâarouria, Khédara et Ouilen, et une unité de soins dans chacune des agglomérations secondaires telles que Hammam Tassa, Battoum, Djellaïl et Boumaârafi Sebti. Concernant les activités de l’EPH, elles sont assurées par les services suivants qui sont fonctionnels à 100 %, à savoir les urgences, la médecine interne, la pédiatrie, la chirurgie, la maternité, la gynécologie et la radiologie qui est dotée d’un scanner de type seize barrettes. Ceci en plus d’un laboratoire consistant en deux unités, l’une pour la biochimie et l’autre pour la parasitologie. « En application des instructions du ministère de tutelle, l’ensemble des activités ont été élaborées dans le respect du PAM (Programme Alimentaire Mondial, ndlr). Dans le même contexte, la numérisation s’est effectuée dans les services des urgences, l’accueil, le laboratoire et la radiologie, dans l’attente de la généralisation de ce processus à tous les services. L’EPH a organisé également des portes ouvertes durant toute la période d’Octobre rose, dont une sortie hebdomadaire régulière a été consacrée aux personnels des administrations publiques de toute la daïra. De nouvelles activités y ont été lancées durant les derniers mois, à savoir la chirurgie et la collecte de sang à travers la création d’une banque spécialisée, a détaillé Azouz HaddiYoughourta, le directeur de l’EPH. Et d’ajouter que pour dépasser le problème du déficit en spécialistes, la direction de l’établissement a recours au système des conventions qui a permis d’ores et déjà le recrutement d’une gastrologue, en attendant celui, incessamment, d’un pédiatre. En matière de formation, les fonctionnaires concernés par ces deux activités ont bénéficié de plusieurs stages, a-t-il noté. Rappelons que l’établissement qui est entré en activité au cours du premier semestre de l’année 2019 emploie, à ce jour, pas moins de 301 fonctionnaires à plein temps, dont seize spécialistes, 25 médecins généralistes, 43 administratifs et 49 agents de service.               

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Hamid Fraga

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