La commune de Ferdjioua a bénéficié d’une panoplie d’opérations de développement local au titre de l’exercice en cours. Au total, huit projets ont été attribués à cette commune de l’ouest de la wilaya. Quatre d’entre eux sont inscrits dans le Programme de Soutien au Développement Social et Economique (PCD anciennement) et les autres dans le cadre du Fond Commun des Collectivités Locales (FCCL). Ils concernent, dans l’ensemble, l’aménagement des routes, l’assainissement, l’Alimentation en Eau Potable (AEP) et la restauration d’une école primaire. Le président de l’Assemblée Populaire Communale (APC), Bachir Kouita, a indiqué à L’Est Républicain : « Trois de ces projets profitent à l’aménagement des rues du centre-ville, ainsi que du stade et de la route de la cité Bourrouh. Les cinq autres concernent des opérations d’assainissement et d’alimentation en eau de certaines agglomérations secondaires de la commune, ainsi que la restauration de l’école primaire Bachir Boushaba ». Faisant dans le menu, notre interlocuteur précise qu’il a été alloué, sur le budget communal, une enveloppe de 1,5 milliard pour l’aménagement des rues dégradées du centre-ville. Il assurera que ce projet est déjà attribué et que les travaux de réalisation seront lancés très prochainement. S’agissant de l’aménagement de la route et du stade de proximité de la cité Bourrouh, Kouita dira : « Cette opération a bénéficié d’une couverture financière de 1,2 milliard. Les travaux ont été lancés et ils sont déjà à hauteur de 10 % de taux d’avancement ». Pour ce qui est de l’aménagement de la route reliant la cité Bourrouh au cimetière, sur un linéaire de 800 mètres, il est tout juste lancé. Le chef de commune indique, dans ce sens, que les créditsalloués à l’opération sont de l’ordre de 340 millions. Par ailleurs, le seul projet d’assainissement dont a bénéficié la commune profite à l’agglomération secondaire d’El Maâzoula, une grande bourgade où l’on utilise encore les fosses septiques pour l’évacuation des eaux souillées. Selon notre interlocuteur, ce projet, une fois réalisé, permettra à cette agglomération de sortir de son sous-développement en matière de drainage des eaux polluées. « On a alloué 1,1 milliard pour cette opération. Lancés depuis quelques mois, les travaux frisent déjà les 75 % de taux de réalisation », a indiqué le président d’APC. Signalons, au passage, que la localité d’El Maâzoula est l’une de trois agglomérations de la commune qui ne possèdent pas encore un système d’évacuation des eaux d’égouts. En ce qui concerne les projets d’AEP, ils sont au nombre de deux. L’un concerne la cité Errih et l’autre l’agglomération secondaire d’Ain El Hamra. La première opération citée consiste en la pose d’un réseau de distribution d’eau de robinet au profit de quarante foyers. Sans mentionner la longueur du réseau, ni l’enveloppe mobilisée à sa réalisation, le chef de commune dira : « Au terme de cette opération, quarante familles seront alimentées en eau à partir d’un château d’eau construit dans la région ». Pour ce qui est de l’opération accordée à la cité périphérique d’Ain El Hamra, le maire a expliqué : « Cette opération consiste en le raccordement d’environ 70 foyers d’Ain El Hamra au réseau d’AEP. Les travaux de réalisation sont en cours ». Notre interlocuteur a indiqué, par ailleurs, que sa commune a consacré, cette année, une enveloppe de 152 millions aux travaux de restauration de l’école primaire Bachir Bousehaba et que lesdits travaux sont déjà achevés à 100 %. Le maire rassure, d’autre part, les habitants des deux localités qui ne disposent pas encore d’un réseau d’assainissement, Ain El Hamra et Oum El Hadjel en l’occurrence, que leur revendication sera prise en charge dans le programme de l’année 2024.
Kamel B.
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