Quand viennent les soirs frileux, la Direction de l’Action Sociale et de la Solidarité (DASS) de la wilaya de Souk-Ahras ne déroge pas à son engagement de voler au secours des Sans Domicile Fixe (SDF). C’est le cas actuellement au chef-lieu de la wilaya, tout comme dans d’autres grandes agglomérations telles que Sedrata, M’daourouch, Taoura et Merahna, où cette frange vulnérable de la société est plus ou moins répandue en raison de la précarité sociale qui y règne, notamment dans les milieux défavorisés.
Ainsi, avec le concours, entre autres, des services de sécurité, de la Protection civile, de la direction de la Santé, ainsi que des cellules de proximité, la DASS s’engage dans la distribution de repas chauds à ces démunis, dont le refuge demeure les endroits publics les moins confortables, surtout la nuit. Cette action, faut-il le rappeler, est dictée par le ministère de tutelle qui met chaque année à la disposition des directions locales un budget réservé à cet effet. Ces personnes, recensées généralement dans le troisième âge, sont soit rejetées par leurs parents, soit souffrant de claustrophobie ou de troubles mentaux. Plutôt que de s’installer dans des maisons d’accueil spécialisées, ces gens préfèrent la rue comme lieu d’hébergement, avec toutes les conséquences qu’un tel choix leur coûte, surtout sur le plan de la santé. Les efforts déployés par la DASS dans ce domaine méritent véritablement tous les égards, car ses agents ne ménagent aucun effort pour localiser ces démunis dans les moindres recoins de la ville, afin de leur offrir de quoi se sustenter. A leur charge toutefois, des propositions réitérées leur sont faites pour rejoindre les centres spécialisés, mais la plupart du temps, ces offres sont déclinées.
Hamid Fraga
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