Malgré une incontestable faiblesse de ses ressources financières, la commune de Didouche Mourad a entrepris la réalisation d’un projet de quatorze milliards de centimes visant l’éradication de l’amiante présente dans les anciennes conduites d’eau potable du réseau d’alimentation situé dans les vieux quartiers. Des informations provenant de l’entourage de l’organe délibérant de l’Assemblée Populaire Communale (APC) indiquent que cette décision, qui constitue un véritable défi, a été inscrite parmi les priorités retenues par la municipalité pour résoudre définitivement les problèmes affectant ses administrés. Ces problèmes englobent non seulement des questions de santé mais également des perturbations fréquentes, telles que des pénuries et des coupures d’eau, qui surviennent dans l’alimentation des habitants, générant des crises périodiques préoccupantes. Il est également fait mention de la qualité de l’eau qui parvient aux robinets domestiques. Les mêmes sources indiquent que, pour mener à bien cette opération, l’APC a sollicité une aide financière auprès des autorités de tutelle de la wilaya, ou du moins, l’inscription du projet dans le programme sectoriel du secteur des ressources en eau. Cela s’explique par le fait que cette opération s’inscrit logiquement dans le processus de sécurité de l’eau et dans le programme spécifique d’approvisionnement de la wilaya en eau potable provenant du barrage de Beni Haroun. Cette eau transite par la station de pompage de Sidi Khalifa, située dans la wilaya voisine de Mila, et aboutit au réservoir de Djebel Ouahch à Constantine. En ce qui concerne le processus de financement du projet, nos sources ajoutent qu’il se fera par étapes. À l’heure actuelle, une première somme de deux milliards a déjà été débloquée pour financer le démarrage des travaux, qui ont commencé au centre-ville et toucheront le vieux réseau d’alimentation composé de conduites contenant de l’amiante. Actuellement, affirment nos sources, le chantier a déjà atteint 10 % d’avancement des travaux.
A. Mallem
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