L’Algérie nouvelle ne décevra jamais le peuple palestinien

Dans une conférence qu’il a animée à la faculté des sciences politiques et des relations internationales (Université d’Alger 3) à l’occasion du 35e anniversaire de la proclamation, depuis Alger, de l’Etat de Palestine, M. Goudjil a affirmé que l’Algérie, qui a souffert de la colonisation française 132 ans durant, s’est extirpée du joug colonial grâce à « l’unité et l’unification de la parole du peuple algérien, en faisant prévaloir l’intérêt national sur les intérêts personnels ».

A cette occasion, le moudjahid Goudjil a appelé les factions palestiniennes à concrétiser véritablement la « Déclaration d’Alger » signée en octobre 2022 sous la supervision directe du président de la République visant à « entraver toute tentative d’enterrer la résistance et la révolution palestinienne, eu égard à la nécessité de construire un front palestinien à même de faire face aux politiques iniques du colonisateur dans un contexte marqué par l’inertie de la communauté internationale qui ne parvient pas à une solution juste s’alignant avec l’Initiative arabe de paix adoptée lors du Sommet de Beyrouth de 2002 ».

M. Goudjil a souligné, dans le même cadre, le soutien inconditionnel de l’Algérie, peuple et Gouvernement, en faveur de la cause palestinienne », ajoutant que l’Algérie nouvelle, conduite par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et inspirée des valeurs du 1er novembre 1954, « poursuit son soutien constant, et ne décevra pas le peuple palestinien en continuant à défendre son droit à l’autodétermination, dans les fora internationaux ».

Le président du Conseil de la nation a, en outre, évoqué les positions immuables de l’Algérie en faveur de la question palestinienne, cause centrale pour les Algériennes et Algériens, ainsi que la proclamation de l’Etat palestinien en Algérie, le 15 novembre 1988, rappelant que l’Algérie ne ménagera aucun effort pour défendre cette cause, secourir le peuple palestinien et protéger les lieux saints. A ce propos, il a indiqué que l’Algérie « a été le premier pays à reconnaitre l’Etat de Palestine », saluant le dernier appel lancé par le président de la République à destination des juristes pour intenter une action judiciaire contre l’occupation sioniste devant la Cour pénale internationale (CPI) et les instances internationales de défense des droits de l’Homme, suite au génocide et aux crimes perpétrés contre les enfants, les femmes et les civils parmi le peuple palestinien. Après avoir rappelé que « l’histoire se répète », M. Goudjil a exhorté la génération de l’indépendance à la nécessité de faire montre de vigilance et de préserver les acquis obtenus par les générations précédentes afin de rester fidèles aux valeurs du 1er novembre », soulignant que ce mois « représente des significations » dans l’histoire de l’Algérie.L’Algérie qui, depuis l’indépendance voire même pendant la Guerre de libération, apporte son soutien à tous les mouvements de libération africains et du monde sans attendre une contrepartie, s’en tient au principe de la non-ingérence aux affaires internes des Etats, a rappelé M. Goudjil. L’Algérie, poursuit M. Goudjil, est restée, à ce jour, fidèle à ses positions défendant avec ferveur les causes palestinienne et du Sahara occidental.Mettant en garde contre la guerre médiatique menée par l’entité sioniste et ses alliés pour travestir la réalité et manipuler les notions, le président du Conseil de la nation a affirmé que « la résistance palestinienne et l’ensemble des factions sont des mouvements de libération et non pas des organisations terroristes comme le véhiculent les sionistes et les occidentaux ».La conférence a vu la présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, de l’ambassadeur de l’Etat de Palestine à Alger, Fayez Abu Aita , des enseignants universitaires et des étudiants.Les participants ont observé, à l’occasion, une minute de silence à la mémoire des martyrs de la cause palestinienne juste, ainsi qu’à la mémoire du symbole martyr Yasser Arafat dont la Ouma arabe commémore le 19e anniversaire de sa disparition.En marge de sa signature au registre d’or de l’université, M. Goudjil a mis en avant l’intérêt particulier accordé par le Président de la République au secteur de l’Enseignement supérieur et les étudiants, rappelant « les efforts colossaux consentis à l’effet de renforcer les infrastructures nécessaires ».