Une rencontre regroupant les agriculteurs de la région d’El Tarf a eu lieu hier matin, dimanche 19 novembre, dans un hôtel situé dans la commune d’Ain Assel. Parmi les personnalités conviées à cette réunion portant sur la culture du tournesol, figuraient le secrétaire général de la wilaya d’El Tarf, les Directeurs des Services Agricoles (DSA) et les présidents des chambres de l’agriculture des wilayas d’El Tarf, Annaba, Guelma, Skikda, Constantine et Jijel, un représentant du groupe Cevital, ainsi qu’un expert dans cette filière agricole en la personne d’El Fadel Zeribi, venu de Tunisie. Cette rencontre, bénéfique à plus d’un titre, devrait marquer le début de la culture du tournesol avec le lancement prévu de mille hectares dédiés à cette culture. Le président de la chambre de l’agriculture estime que cette initiative permettra la création d’environ 1.500 emplois. L’entreprise « Phyto Biochem » s’engage à accompagner les agriculteurs, de l’opération de labour jusqu’à la récolte. En ce qui concerne le volet technique de cette culture, grâce aux conventions conclues avec les agriculteurs, ces derniers assureront la fourniture des semences et les traitements nécessaires jusqu’à la récolte, qui sera ensuite destinée au groupe Cevital. A noter que la production de tournesol, qui importé jusqu’à là pour produire d’huile de table, permettra de limiter les dépenses en devises. En plus, il servira comme aliment pour le bétail, tout en contribuant à une rotation des cultures pour améliorer les rendements. Les interventions des uns et des autres ont été axés sur les avantages et l’importance de cette culture, qui a la particularité de pouvoir résister à la sécheressegrâce à des racines atteignant presque un mètre de profondeur. L’itinéraire technique a aussi été évoqué. Lors du débat, les agriculteurs ont soulevé la question du prix des semences, établi à 5.600 dinars par unité, soit plus de 50.000 dinars pour la culture de trois hectares.Une autre problématique abordée concerne l’approvisionnement en semences, qui ne relève pas de la compétence de la Coopérative des Céréales et des Légumes Secs (CCLS).
Iheb
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