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Indignité makhzenienne !

À chaque fois que l’on pense que le makhzen a touché le fond dans son inexorable descente aux abysses de l’indignité, on se rend compte qu’il creuse encore, pour reprendre la formule géniale de notre célèbre humoriste Mohamed Fellag. Et pour cause ! Nous aurions bien voulu, pour une fois, écrire des choses positives à propos du roi et de ses sujets. Force est hélas de constater que ce n’est tout simplement pas possible vu l’état actuel de soumission de ce royaume à l’intrigue de l’entité sioniste. C’est simple, Mohamed VI ne peut quasiment rien refuser au premier sinistre Netanyahou, quitte à froisser la sensibilité de son peuple, renier les principes de son pays, et plus grave encore, fouler aux pieds les dogmes de l’Islam. Et dire qu’il se drape du titre de « commandeur des croyants », incroyable… ! Quoi de neuf cette fois ? Eh bien l’inénarrable représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, le sulfureux Omar Hilal, n’a pas trouvé mieux (pire plutôt) que d’aller fêter la « Hanoukka » chez ses amis israéliens à Washington. Pourtant, cette fameuse « Hanoukka », qui est une fête joyeuse « commémorant la victoire militaire et spirituelle des Juifs de Judée sur les armées séleucides et l’hellénisation » selon le Larousse, tombe mal, très mal cette année. Alors que l’armée d’occupation israélienne a tué près de 12.000 Palestiniens à Ghaza, blessé plus de 30.000 autres et réduit cette prison à ciel ouvert en un champ de ruines, l’envoyé du roi M6 est allé se gaver de whisky chez les massacreurs d’enfants et de femmes. C’est à peine croyable ! « Je suis très heureux d’être le premier diplomate arabe et musulman à célébrer Hanoukka au siège de l’ambassade israélienne. », s’enorgueillit, cet individu qui ne mesure apparemment pas l’immensité de la honte dont il se couvre. Il faut une sacrée dose de courage pour oser une telle saloperie. « Tahan w ferhan ». Sauf votre respect, cet adage bien de chez nous cadre parfaitement avec le comportement de ce diplomate marocain. On ne peut raisonnablement pas tirer fierté d’un acte de trahison ou de complicité avec l’entité sioniste. C’est à se demander comment Omar Hilal a fait pour détourner son regard du massacre de Ghaza et faire la fête avec ses amis tueurs. A-t-il seulement un cœur, pour sabler le champagne avec ses collègues sionistes, alors même que des centaines d’enfants palestiniens se faisaient déchiqueter par des bombardements massifs à Ghaza ? Face à de tels faits et méfaits, on perd carrément ses mots.  Il ne reste plus rien à dire, sauf : Soubhan Allah ! 

Par Imane B

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