« L’Algérie plie, mais ne rompt pas ». « L’Algérie s’impose au Mozambique ». « L’Algérie s’extirpe du piège au Mozambique ». Ce sont là quelques titres d’articles publiés par des sites spécialisés, algériens et étrangers, après la victoire des Fennecs acquise à Maputo. A la faveur de ce succès, qui leur permet d’occuper provisoirement la tête de leur groupe, en attendant les autres rencontres, les protégés de Djamel Belmadi ont assuré et rassuré. Hier dimanche, sur la pelouse du stade national de Zimpeto, les Algériens ont été bousculés durant les 60 premières minutes et ont failli être déséquilibrés, après les sorties précoces pour blessure de Mandi et Slimani. C’est en partie grâce à Anthony Mandrea qu’ils ont réussi à résister, avant de renverser la vapeur. La rentrée de Hicham Boudaoui a été payante, puisqu’elle a permis aux Fennecs de renforcer le milieu de terrain au moment où l’adversaire commençait à perdre du rythme. En un mot, mentalement et tactiquement, les Algériens ont été à la hauteur et ont prouvé qu’ils sont désormais capables d’évoluer dans les conditions les plus défavorables. Deux matchs disputés dans un intervalle de moins de 72 heures, deux victoires. Ils ont réussi à enchaîner, en gagnant davantage de confiance à un peu plus d’un mois du coup d’envoi de la phase finale de la CAN, prévue en Côte d’Ivoire. Il est à signaler que cette victoire signe le dixième match sans défaite ! Avec un Anthony Mandrea des grands jours, l’équipe nationale et son coach n’auront plus de soucis à se faire. Il est le digne successeur de M’bolhi, comme l’a démontré sa prestation d’hier. Il a été auteur de plusieurs parades décisives et c’est ce qui a redonné confiance à ses coéquipiers. Mention spéciale à Mohamed Amoura, à l’origine des deux buts algériens. Celui-ci est en train de monter en puissance de match en match et à ce rythme, il ne va pas tarder à devenir une pièce maitresse dans l’effectif des Verts. Djamel Belmadi. Pour revenir au match d’hier, joueurs et staff sont désormais convaincus : ce qui les attend durant les éliminatoires en terre africaine sera rude, très rude. Mais le jeu en vaut la chandelle, à condition de prendre au sérieux tous les matchs, aussi bien à domicile qu’à l’extérieur. Chaque détail aura son importance et tout le monde en est conscient. Reste à savoir si les « ennemis » de Djamel Belmadi auront le courage de mettre leurs critiques en sourdine, pour le laisser travailler dans la sérénité. Ce n’est plus une question de liberté d’expression, mais une question nationale.
Mohamed M.
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