Les autorités de la commune d’Echatt, une station balnéaire par excellence située à l’extrême ouest du chef-lieu de la wilaya d’El Tarf, ont lancé, le mardi 21 novembre, une opération de démolition de pas moins de 84 habitations précaires. Les résidents, appelés à être relogés dans des habitations neuves, ont accueilli cette initiative avec satisfaction. Au cours de la première intervention, 27 des 30 constructions ciblées ont été démolies ; trois bénéficiaires n’ont pas pu s’acquitter du versement à l’Office de Promotion et de Gestion Immobilières (OPGI). Situés dans le secteur urbain de la Sûreté nationale, ces logements de fortune ont été érigés après une vaste opération menée il y a quelques années, visant à démolir des centaines de baraques implantées dans le tissu urbain de la ville, transformant ainsi une bonne partie de celle-ci en une véritable « favela ». Des indus occupants venus des wilayas voisines ont saisi cette opportunité pour s’installer dans des logements neufs qu’ils ont aussitôt mis en location. La cité de 600 logements érigée à proximité de la mer leur a été attribuée, créant ainsi un foyer de banditisme et même des lieux de débauche. Selon Abderahmane Belaid, vice-président de l’Assemblée Populaire Communale (APC), le secteur relevant de la Gendarmerie nationale situé à Ben Amar, ainsi que d’autres localités de la municipalité comprenant 54 habitats, devront être ciblés par cette opération de résorption de l’habitat précaire.
Ahmed Chabi
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