Deux éleveurs de la localité d’Oued Ouarzeg, relevant de la commune de Grarem Gouga, ont été sauvés in extremis, avant-hier vendredi 24 novembre, suite aux inondations qui ont frappé cette région de l’est de la commune. Piégées par les eaux des crues qui ont atteint un niveau inédit, alors qu’ils étaient à l’intérieur de la bergerie abritant leur cheptel, les deux victimes ont été difficilement sauvées par une équipe de plongeurs et de chercheurs en milieu hostile de la Protection civile. Encerclés par les flots impétueux, les deux frères, A.N., 38 ans et A.R., 28 ans, se sont réfugiés sur le toit de leur étable, de crainte d’être emportés par les eaux. Alertés en milieu de matinée, les sapeurs-pompiers des unités de Grarem Gouga, de Sidi Merouane, de Mila et du poste avancé de Beni Haroun, sont intervenus sur les lieux et les ont extirpés de là où ils se trouvaient. Ils ont par la suite été évacués par les ambulanciers de la Protection civile à la polyclinique de Grarem Gouga. Du côté des dégâts matériels, la Protection civile a déploré la disparition de nombreuses têtes ovines. Onze moutons sont morts par noyade à l’intérieur de la bergerie, à cause de la montée des eaux de crue à l’intérieur du bâtiment. En outre, douze autres têtes ovines, vingt quintaux d’orge et de son, cent bottes de paille, cinquante systèmes d’aspersion d’eau et un fagot de bois, formé de 75 madriers, ont été emportés par les flots. Hier samedi au matin, la direction de la Protection civile a mobilisé 17 secouristes et des plongeurs pour continuer l’opération de sauvetage, qui a duré sept heures.
Kamel B.
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