Une importante présence policière en civil était à l’œuvre hier matin, samedi 25 novembre, dans la rue Mohamed Khemisti, communément appelée « rue solde » par les annabis. Il s’est avéré que les occupants des locaux dédiés à la vente de linge et d’articles féminins persistent à étaler leurs marchandises, que ce soit sous les auvents de leurs magasins ou directement sur les trottoirs. Cette pratique entrave la circulation tant piétonne que des véhicules, transformant rapidement cette rue en un véritable souk à ciel ouvert. Des mégaphones diffusent toute la journée des publicités incitant les clients à acheter des gandouras ou des chaussures à des prix très attractifs. Les forces de l’ordre sont régulièrement sollicitées pour encourager les commerçants à respecter la réglementation concernant l’occupation des espaces publics. Cependant, ces commerçants semblent ignorer ces règles et ne pensent qu’à réaliser des profits au détriment de la tranquillité des riverains habitant au centre-ville. Selon eux, leur vie est devenue infernale. Ils se plaignent de ne plus pouvoir se reposer ou permettre à leurs enfants d’étudier, entre autres. Ces campagnes menées par les policiers se déroulent quasiment quotidiennement, mais les marchands informels réapparaissent dès que les policiers ont terminé leur intervention.
A. C.
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