Après le café littéraire, c’était au tour du café des affaires de voir le jour à Constantine hier, dimanche 26 novembre. Initié par l’incubateur de l’université-2 Abdelhamid Mehri, en étroite collaboration, entre autres, avec l’université-1 et le technopôle, le café des affaires est un cadre idéal d’échange d’idées et d’expériences entre, d’une part, les porteurs de projets, et d’autre part, les partenaires économiques. Ceci, selon les dires de Nadir Azizi, le directeur de ladite structure, dans son discours inaugural lors de cette première rencontre du genre dans la région Est du pays. Cette initiative s’inscrit, a-t-il précisé, dans le cadre des directives données par la tutelle, à savoir le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et son objectif est de créer une certaine dynamique dans les différents secteurs de l’économie de la connaissance, des start-up, des micro-entreprises, de l’industrie, et bien évidemment, de l’université. Nadir Azizi a souligné que le principal objectif de l’incubateur est d’accompagner les jeunes porteurs de projets innovants afin qu’ils puissent concrétiser leurs rêves et se positionner en tant que propriétaires de startups. Azzedine Chibani, formateur et consultant en innovation, a partagé son point de vue, citant Singapour comme un exemple de réussite dans le domaine des startups malgré un manque de richesses naturelles. Il a encouragé les participants à s’inspirer des succès étrangers et à repenser l’écosystème actuel en Algérie. Le directeur de l’incubateur, Nadir Azizi, a annoncé un programme riche pour les prochaines réunions du café des affaires, prévoyant des rencontres mensuelles avec des ordres du jour thématiques différents. Le travail ne fait que commencer pour les initiateurs du café des affaires.
M. Kherrab
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