Les professeurs du lycée Mohamed Boucebci, situé à El Guemas, le seul d’ailleurs dans ce quartier densément peuplé, ont une fois de plus exprimé leur mécontentement face à l’absence de chauffage. La raison est une panne de la chaudière qui n’a toujours pas été réparée, causant de grands désagréments aux lycéens de cet établissement scolaire. Il est difficile de rester debout ou de s’asseoir pour donner les cours, affirment les enseignants contestataires, qui appellent le chef de l’exécutif de la wilaya, Abdelkhalek Sayouda, à intervenir. Les élèves partagent le même sentiment, considérant la situation comme insupportable. Face à une situation qui perdure, les enseignants ont débrayé avant-hier, dimanche 26 novembre, en signe de contestation, refusant de travailler dans des conditions à la limite du tolérable. Ce problème aurait dû être pris en charge dès le début de l’année scolaire, selon la même source, mais malheureusement, aucune suite n’aurait été donnée aux doléances exprimées par les enseignants et leurs élèves. Continuer à assurer les cours, surtout le matin, deviendrait synonyme d’une torture non avouée. Le taux d’assimilation d’un cours dans de telles conditions est nettement inférieur à celui enregistré dans des circonstances relativement normales. Il est difficile de demander à un élève de bien assimiler des cours dans ces conditions de froid. À cet égard, il est important de rappeler que le rendement scolaire d’un élève, qu’il soit brillant ou non, est aussi étroitement lié aux conditions de travail de son enseignant. En attendant des jours meilleurs, les élèves de cet établissement scolaire, ainsi que tout le personnel administratif et enseignant, continuent de prendre leur mal en patience. L’insécurité persistante des lieux, combinée au problème de froid, crée une situation difficile.
M. Kherrab
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