La réunion du comité de la ville, initialement programmée la semaine dernière, a été reportée à hier, lundi 27 novembre, en raison des dernières intempéries. Sous la présidence du nouveau chef de daïra d’Annaba, accompagné du maire de la ville et du médiateur de la République, différents projets ont été présentés aux soixante membres présents dans la salle de conférences du palais de la culture des arts Mohamed Boudiaf. Le chef de daïra a insisté sur la mise en œuvre de ces projets pour améliorer le cadre de vie des citoyens. Les intervenants ont également présenté des suggestions précises sur les différents problèmes rencontrés dans leurs quartiers respectifs. Le maire a débuté par la présentation des aménagements prévus pour les jours à venir, avec la promesse de publier toutes les propositions des représentants des quartiers, accompagnées de réponses précises sur la page officielle de l’Assemblée Populaire Communale (APC). Selon lui, les fiches techniques sont réalisées et prêtes à l’exécution. Il a évoqué les projets pour 37 écoles primaires, dont vingt datent de la période coloniale, en mettant l’accent sur la réfection des clôtures, des cours, de l’éclairage, de la cantine, ainsi que de la peinture et des toilettes. Pour 25 d’entre elles, un stade individuel sera aménagé pour permettre l’exercice de l’éducation physique au sein de l’établissement. Entre huit et treize autres écoles bénéficieront également de travaux. En outre, les 74 écoles de la commune seront équipées d’un éclairage à diode électroluminescente (LED). Le chef de daïra a souligné le budget alloué à chaque opération, ne devant pas dépasser un milliard de centimes, avec des entreprises travaillant en trois fois, conformément aux instructions du Premier ministre. D’autre part, les nids-de-poule et les déformations des chaussées nécessiteront un bitumage dans toute la ville, avec une enveloppe budgétaire de vingt milliards déjà adoptée pour l’année 2024. Parmi les opérations à venir, l’aménagement de la cité Patrice Lumumba (ex-1.000 logements), de celle des 350 logements de la cité El Rym, la clôture esthétique des parcs Chabou nord et sud, l’éclairage public du Champ de mars et des quartiers périphériques. Notons aussi la construction d’un bureau de poste à la cité du 8 mai 1945 avec éclairage public. La cité El Moukaouama et les Lauriers roses feront également l’objet d’opérations d’aménagement profond. Poursuivant la lecture des projets à réaliser en urgence, le maire cite la prise en charge des 26 stades de proximité gérés par le comité des sports de la commune, et l’éclairage public au LED de la Place d’armes. Notons également la création de treize espaces de repos et de jeux pour enfants, ainsi que la restauration de la place du 19 août, de la mosquée millénaire d’Abou Merouane, du marché central et de la poissonnerie. Cette dernière opération exige un montant de 800 millions. La restauration concerne aussi entre vingt et trente marchés de proximité. L’Alimentation en Eau Potable (AEP) de plusieurs quartiers, dont Zaâfrania, le boulevard d’Afrique et les 140 logements, ainsi que les travaux d’assainissement du boulevard Bouali Saïd jusqu’à Sidi Brahim, où des tampons de regard et des grilles ont été volés, font également partie des projets urgents. Pour les biens immobiliers de la commune, une nouvelle fourrière de deux hectares sera aménagée, le parc de véhicules sera restauré, tout comme la pépinière du quartier de Sainte Anne (communément appelée « Santanna »). Un bloc administratif sera construit sur le terrain communal du boulevard Che Guevara, et des corbeilles avec des sacs poubelles seront installées dans toute la ville. Le maire rappelle que le nombre de bénéficiaires de repas des cantines scolaires est fourni par la direction de l’Education, soulignant l’importance de permettre à tous les élèves d’en profiter sur instruction expresse du wali. La réunion a permis aux représentants des quartiers d’exposer les problèmes vécus par leurs habitants, avec une mention particulière à la situation alarmante du quartier de la Seybouse, qui est confronté à un manque d’eau potable, et qui a récemment été touché par des inondations. Les écoles de ce quartier, vétustes, connaissent des infiltrations d’eaux pluviales dans les classes. En conclusion, le maire informe les personnes intéressées par l’obtention d’un agrément pour un comité de quartier qu’il leur sera remis dans les dix jours suivant le dépôt du dossier.
Ahmed Chabi
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