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Mise en œuvre des décisions du président : Nadir Larbaoui mobilise son gouvernement  

Le premier ministre, Nadir Larbaoui, mobilise son gouvernement en vue d’accélérer la mise en œuvre des directives du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Ayant présidé, hier mercredi, la réunion hebdomadaire du gouvernement, le premier responsable de l’exécutif, nommé il y a à peine quelques semaines à la place d’Aïmene Benabderrahmane, insiste notamment sur le renforcement du pouvoir d’achat et la disponibilité des produits de large consommation. « Le Premier ministre, Nadir Larbaoui a présidé une réunion gouvernementale, consacrée à l’examen des moyens d’accélérer la mise en œuvre des directives du président de la République visant à renforcer le pouvoir d’achat des citoyens et d’assurer la disponibilité en abondance des différents produits de large consommation », indique un communiqué du Premier ministère. À cet effet, le gouvernement a entendu une présentation du ministre du Commerce et de la Promotion des exportations « sur les mesures visant à réduire les fluctuations des prix des produits de large consommation et à réguler le marché, tout en assurant l’approvisionnement régulier des marchés nationaux et en luttant contre la spéculation commerciale », selon la même source. Concernant la nécessité d’approvisionner le marché national en produits de grande consommation et d’éliminer les déséquilibres enregistrés dans des délais précis le Premier ministre a donné un certain nombre de directives, avant d’ordonner aux membres du gouvernement « de placer les préoccupations économiques et sociales du citoyen au centre de l’action du gouvernement, conformément aux instructions du président de la République », indique également la même source. Pour rappel, le consommateur algérien constate, depuis plusieurs semaines, une hausse des prix de certains produits, tel que la pomme de terre qui coûte entre 70 et 100 dinars le kilo. Les légumes secs ont également connu une inflation sans précédent, avec des prix jamais enregistrés : le pois chiche entre 460 et 700 dinars le kilo, les lentilles à plus de 300 dinars et les haricots secs, qui se font rares. Les ménages algériens peinent aussi à s’offrir de la viande, dont les prix sont stabilisés depuis des mois à un niveau inaccessible, avec une moyenne de 2.700 dinars pour la viande rouge et plus de 500 dinars pour le poulet. Le prix des œufs, quant à lui, a atteint un pic de 700 DA/le plateau de 30 unités. Impensable pour les petites et les moyennes bourses.

Samir Rabah

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